2011 pourrait bien être l’année des outils e-achats. Les solutions d’e-achat, semblent avoir gagner en maturité. La qualité des outils proposés, leur intégration dans le SI des entreprises et la meilleure qualité de la conduite du changement nous amène à cette conclusion. Pour la cinquième édition du baromètre e-achat 360°, e-achatsolutions.com a interrogés, par l’intermédiaire des étudiants du MBA IMA (Ingénerie et Management des achats) du Pôle Léonard de Vinci, une quarantaine d’acteur majeurs des e-achats. Retour sur l’année 2010 et perspective sur l’année 2011…
Les interviews, nous disent e-achats.fr, se sont faîtes auprès d’une quarantaine de directeurs et responsables Achats de grandes entreprises, dont 1/3 sont issues du CAC 40, et de 16 % de PME. Elles avaient pour objet l’évaluation du parc installé en solutions e-achats, mais aussi la connaissance de leurs projets à court et moyen terme ainsi que leurs attentes sur l’évolution des offres. Le premier élément qui ressort de cette étude est que la modernisation des achats, notamment par le conseil et les outils, devrait se poursuivre ardemment en 2011. En effet, les budgets d’investissement e-achats des directeurs achats ont augmentés pour l’année 2011 (pour 37% d’entres eux) ou est équivalent à l’année 2009 (53%). Elles devraient s’orienter en priorité vers la formation et l’achat de solutions e-achats. Plus globalement, 40% du budget total d’un Directeur achat sera consacré à la formations des outils e-achats, 30% aux progiciels e-achats.
Néanmoins, ils existent des freins à l’utilisation des solutions e-achats. La méfiance des utilisateurs, que sont les acheteurs, en est le premier à hauteur de 60%. L’intégration des outils aux systèmes d’informations de l’entreprise et le coût de ses solutions en sont respectivement les deuxième et les troisième (56 et 50%).
Nous pouvons nous demander si l’avènement du SaaS ne va pas dans le sens d’une utilisation toujours plus fréquente des solutions e-achats. Les entreprises utilisatrices de solutions e-achats recherchent dans le SaaS une occasion de se détacher le plus possible des contraintes techniques. De plus, la délocalisations des solutions techniques permet, à la différence de la licence, d’avoir un coût directement lié à l’utilisation que l’on en fait. A la manière d’une plate-forme tel que OBMS de la société Opase, l’utilisateur ne paye que ce qu’il consomme.