Magazine
Pendant de nombreuses années, j'ai travaillé dans la branche du sport et plus particulièrement dans la chaussures de ski et de montagne. Pendant tout ce temps, j'ai entendu toutes sortes d'opinions emanant de « gourous » de toutes provenances qui prêchaient la nécessité absolue d'insérer des semelles destinées à « positionner », « corriger » ou même « stabiliser » la position d'un sportif lors de la pratique de son activité de prédilection. Parmi toutes les options commerciales disponible, j'ai à peu près tout essayé, de Superfeet à Conform'able sans jamais trouver la perfection en matière de posture, confort ou performance. Certes, je n'ai jamais eu de gros problèmes de base. Mon pied étroit allait dans toutes les chaussures de ski et je n'avais jamais mal sauf si la chaussure était trop serrée, ce qui était ma philosophie pendant trop longtemps au grand malheur de mes ongles de gros orteils. J'ai toujours une paire de semelles Superfeet dans mes chaussures de ski, mais c'était d'avantage un placebo qu'autre chose, et aujourd'hui, un article paru dans le New York Times apporte un nouvel éclairage sur la théorie et la raison d'être - s'il y en avait une – en faveur de ces semelles. Je pense qu'il était grand temps que quelqu'un intervienne sur ce sujet de « semelles correctives » où il semble aussi que « le roi soit nu! »