Il y’a des albums qui vous filent entre les oreilles à leur sorties. Et puis des semaines, voire des mois plus tard, on retombe dessus. On les écoute et on ne les lâche plus. C’est le cas du dernier album du groupe originaire de Los Angeles Ariel’s Pink Haunted Graffiti qui a sorti « Before Today » en 2010.
La pochette me fait penser aux rues sombres que pourrait arpenter Jack L’éventreur. Il y’a aussi un côté street art avec les graffitis, et un univers bordel, brouillon. Je connaissais Bright Lit Blue Skies de cet album, qui est très entrainante.
L’album est composé de deux chansons instrumentales Hot Body Rub et Reminiscences qui permettent de définir une ambiance plutôt sombre. Le son m’évoque de vieux films d’horreurs et des rues désertes dans les grandes villes à la tombée de la nuit.
C’est grâce à Pitchfork que je me suis intéressé de plus près à cet album. Le site internet spécialisé en musique indépendante à déclaré Round and Round chanson de l’année 2010. Même si on ne connait pas la chanson, la curiosité nous fait appuyer sur Play, pour écouter ce qu’elle a de particulier.
Je la trouve plutôt bien. Elle me fait penser à Hard to cry de Bewitched Hands et ses choeurs planants. La chanson semble être la « plus propre » de l’album tant les autres sont mélangées à la sauce lo-fi. Ce n’est pas pour me déplaire, loin de là.
Les autres (Butt-House Blondies, Little Wig, etc) sont remplies de bruits parasites, rappelant un univers bordélique urbain.
Autre coup de coeur de l’album, Can’t Hear My Eyes : moins sombre, cette chanson introduit aussi les cuivres et adoucit le rythme.
Le groupe est en concert à Sydney au Laneway Festival. Mon premier concert de l’année ?