Si le début donne l’impression d’un récit dans le plus pur style super robot, l’intrigue parvient néanmoins à s’éloigner des archétypes du genre pour proposer une histoire qui présente une certaine originalité ainsi que quelques rebondissements, de même que des personnages plutôt bien développés et attachants en dépit de certains « clichés ».
Cependant, on regrette que cette OVA se limite à quatre épisodes car deux de plus auraient pu aisément y trouver leur place : le scénario donne parfois l’impression de se précipiter, et quelques zones d’ombre auraient mérité des éclaircissements afin d’étoffer les relations psychologiques et consolider le contexte général du récit qui soufre d’un certain vague ; mais l’ensemble reste malgré tout solide en dépit d’un schéma narratif un peu répétitif sur la majorité des épisodes.
Les points forts de l’anime restent sans aucun doute les mecha designs et les scènes d’action qui, dans l’ordre, présentent beaucoup de personnalité et sont de très bonne facture. Cette production doit d’ailleurs sa notoriété à ces qualités, du moins auprès d’un certain public. Le reste de la réalisation est dans les grandes lignes correcte, sans plus.
Une production qui vaut donc le coup d’œil si vous êtes mechaphile ; sinon vous pourrez vous en passer…
Note :
Cet anime est une adaptation du manga éponyme de Yoshiki Takaya – bien connu pour sa série à succès Bio-Boosted Armor Guyver – mais dépourvue du contenu à caractère sexuel de l’original.
Hades Project Zeorymer (Meioh Project Zeorymer), Toshihiro Hirano, 1988-1990
Central Park Media, 2003
4 épisodes, pas d’édition française à ce jour
Cette chronique fut à l’origine publiée sur le site Animeka