Les écoles d’ingénieurs attirent de moins en moins de monde. Comment revaloriser cette filière aux résultats incomparables ?
Érigées en modèles d’enseignement depuis plusieurs années, les écoles d’ingénieurs ont le moral dans les chaussettes. Malgré la qualité des formations et les performances en terme d’intégration sur le marché du travail (75 % des ingénieurs trouvent un emploi deux mois après avoir quitté l’école), plus de 4000 places restent vacantes chaque année.
Quelles sont les causes de ce désamour, plusieurs éléments de réponses :
- Les lycéens sont de moins en moins attirés par des études scientifiques
- Les étudiants bons en math préfèrent souvent se tourner vers les écoles de commerce pour à terme travailler dans des secteurs plus lucratifs tels que la banque ou l’assurance
- La qualité des formations est trop disparate d’un établissement à l’autre
Pour pallier toutes ces difficultés, la Ministre de l’enseignement supérieur Valérie Pécresse propose de renforcer le rapprochement entre les universités, les écoles et les entreprises. Pour elle « les universités sont fortes dans le domaine de la recherche et les écoles d’ingénieurs fortes dans celui de la professionnalisation ».
Photo : Esirem, Lyon