Avec leur 3e album, Tapes ‘n Tapes nous rockent la face. Leur premier album, The Loon, est un classique d’indie rock comparé à tort à du Pavement. Ce qui n’empêcha pas Bob Nostanovitch d’être leur roadie/merch dude/directeur de tournée.The Loon joue en boucle encore très très souvent dans mon Ipod/lecteur de mp3 5 années plus tard.
Avec Walk It Off, leur 2e offrande, Tapes ‘n Tapes s’est vu boudé par les critiques musicales bidons qui préfèrent Malajube et Kings Of Leon. Il faut dire que la première moitié de Walk It Off est extrêmement solide tandis que sa deuxième moitié, laisse à désirer avec des chansons qui se ressemblent en plus d’être un peu longues et sans buts.
2011 est maintenant l’année de Tapes ‘n Tapes. Outside est leur meilleur jusqu’à présent. Chaque chanson se distingue l’une de l’autre comme si la bande à Josh Grier avait pris de l’assurance et avait finalement trouvé leur style une bonne fois pour toute.
Comme si après 6 ans, ils découvraient toutes les possibilités de leur 4e membre, le multi-instrumentiste Matt Kretzman., Chaque début de chanson, efficace, n’est qu’un prétexte pour une conclusionfascinante, crescendo musicale où les comparaisons à Pavement s’avèrent pour une fois vraies. Grier utilise sa voix de façon mélodique et semble plus à l’aise dans ses textes et ses thèmes personnels.
L’album s’ouvre avec Badaboom, comme le bruit que leur cœur fait quand il tombe en amour. C’est justement le bruit que le cœur fait à la première écoute de Outside. Desert Plane nous fait taper du pied et fait ressortir le romantique en nous. Le groupe se permet même une incursion dans la musique un peu plus ensoleillée avec One In The World de même qu’une incursion dans le rock 60’s avec People You Know.
Nous sommes à la 2e semaine de janvier et déjà la barre est haute pour les prochaines sorties musicales des 50 semaines à suivre.