Et quelquefois à la maison, dans mon lit, longtemps après le dîner, les dernières heures de la soirée abritaient aussi ma lecture, mais cela, seulement les jours où j’étais arrivé aux derniers chapitres d’un livre, où il n’y avait plus beaucoup à lire pour arriver à la fin. Alors, risquant d’être puni si j’étais découvert et l’insomnie qui, le livre fini, se prolongerait peut- être toute la nuit, dès que mes parents étaient couchés je rallumais ma bougie…
Marcel Proust
Sur la lecture