Pas de " happy end " dans ton
livre, mais une fin tragique à l'image de l'univers sombre décrit dans l'histoire.... Une réflexion sur
l'écriture m'est venue. Tu diras peut-être qu'elle est spontanée, moi je la qualifierai plutôt de niaïve.... Je pensais qu'un auteur écrivait avec "sa plume", son talent, sa maîtrise de
la langue et une histoire dans la tête à raconter...Je m'aperçois ( parce que tu me l'as fait comprendre) que tout ce dont je parle n'est pas suffisant , qu'il y a des techniques à
connaître, des stratégies à suivre pour amener le lecteur là où on veut qu'il aille.
Tu parles aussi de l'écriture comme un " laboratoire". Il me semble que ce livre en est un bel exemple. L'auteur doit oser prendre des risques, faire des expériences, échouer,
tirer partie de ses erreurs et recommencer autrement;
Tu parles aussi de l'écriture comme une "matière " à travailler et je vois que tu dois souvent remodeler
cette matière, la façonner, la transformer.... Je pensais, naïvement, que tout çà était plus spontané! Autrement dit, ça n'est pas donné à tout le monde d'écrire comme tu le fais (mince, c'est
pas demain que je vais écrire le roman du siècle) Il faut " du temps, du courage et du coeur" aussi de la persévérance, de la générosité, de la confiance; Bravo pour ton talent, bravo d'oser, d'y
croire et de te battre!