Madame Dubé met en évidence les fautes du journal : "Une centaine de fautes en douze pages. De quoi faire grincer des dents Denise Bombardier ! En voici quelques exemples: concour de maisons, ils ont acceptés, si on les comparent, sont roman vendus à, généralements près des portres, ammenez vos suggestions, des ereurs… " Plus patiente que moi, elle ne s'est pas arrêtée aux innombrables fautes de la première page, elle est allée plus loin. Armée de ces évidences, elle a interrogé les deux parties concernées : le Cégep et les étudiants responsables du journal.
Marie-Claude Dupoy, la porte-parole du Cégep, répond en déclarant que ce n'est pas le journal du Cégep, mais bien celui des étudiants qui est en cause et que, par conséquent, l'institution ne se sent pas responsable. Bien que l'administration serait en mesure de forcer les éditeurs à corriger les fautes sous peine de non publication, je suis d'accord avec elle. Le Cégep offre les ressources nécessaires, mais ce sont les étudiants qui écrivent et publient. C'est donc à eux de faire en sorte que leurs textes soient exemptes d'erreurs.
L'information se doit d'être écrite en un français convenable, car elle est, au même titre que la littérature, la porte-parole de notre langue.
La réplique de l'étudiant coordonnateur de l'Accent, Nicolas Bessette, me surprend davantage : "Ce n'est pas tout. Il explique la situation en disant : "Le problème à la base, c’est qu’on fait ça bénévolement, donc on prend ça plus à la légère. Il y a des pages qui sont écrites à la volée." Le bénévolat n'est pas le problème. C'est plutôt la paresse et la manie "étudiante" de tout faire à la dernière minute qui leur nuisent, à ce que je peux comprendre de ce qu'il nous dit. Or, personne ne peut faire les efforts à leur place. S'ils veulent écrire un journal, qu'ils le fassent correctement ou pas du tout. Il termine en disant " Nous avons eu des plaintes, c’est sûr, mais sans jamais nous amener des solutions concrètes." C'est probablement parce que ceux qui ont fait les plaintes - dont moi - ne pensaient pas qu'il était nécessaire de vous rappeler la solution, celle-ci étant si évidente : corrigez vos fautes! Et si vos journalistes ne sont pas assez compétents en français pour le faire - ce serait normal, n'est-ce pas, puisqu'ils n'étudient pas en arts et lettres -, engagez un correcteur!
Maintenant, je me demande si l'article de Cynthia Dubé fera réagir les éditeurs et responsables du journal. Je suis impatient de voir la prochaine édition du journal. Vais-je devoir transformer cette série en trilogie? C'est ce que nous verrons à la rentrée.
Pour lire l'article intégral de Cynthia Dubé, cliquez ici.
Pour lire le premier billet de la série "L'Accent, notre beau journal étudiant ", cliquez ici. ti_bug_fck