" Chez Monet, la bonne chère n'était pas seulement le fait d'un plaisir ponctuel, elle était une vraie culture"
Envisageant l'oeuvre de Monet par le biais de - rares - compositions gourmandes (Nature morte aux faisans (1861) Le déjeuner (1868) Poires et raisins (1880) Les galettes (1882),..., sa vie à Giverny par ce goût de la table qu'il partage avec Alice Hoschedé, sa seconde épouse , Philippe Piguet trace le portrait d'un artiste pour le moins exigeant: "Levé très tôt matin, au plus tard à six heures, Monet qui avalait vin blanc et andouillette au petit déjeuner avait imposé son rythme à toute la maisonnée et il ne supportait pas qu'on dérogeât à la règle: déjeuner à onze heures trente, dîner à dix-neuf heures".
Le premier volet de l'ouvrage est suivi d'un fac-simile d'un carnet de recettes d'Alice Monet, lesquelles ont été transcrites en caractères d'imprimerie (avec maintien de l'orthographe initiale) .
Apolline Elter
A la table de Monet, Philippe Piguet, Biro éditeur, sept 2010, 2 carnets de 40 pp, broché, 25 €