On ne peut pas s'indigner tout le temps contre tout ce qui ne va pas. Les causes se succèdent et se renouvellent. Elles condamnent à l'oubli les causes précédentes. L'indignation, voire la militance sont devenus objets d'actualité mais aussi phénomènes de mode. Comme des produits de consommation: on s'engoue, on s'enhousiame, puis on laisse tomber. C'est triste.
Après le remue-ménage de la libération de la belle Ingrid, tout le monde semble se foutre complètement des autres otages des FArc. Après un grand mouvement contre la réforme des retraites, on est passé à autre chose. Personne ne s'insurge contre l'incroyable nombre des enfatns maltraités qui meurent sous les coups. Il y en a plus que de femmes battues dans le même cas. Et d'ailleurs, on n'en parle plus guère, des femmes battues,problème grave, atroce et qui n'a pas cessé.
Oui,ça se suit et on abandonne.Il y a là quelque chose de malsain.On subit l'information, on la consomme et peu vont la chercher -que se passe t-il au Turkménistan? Pays où la France a joué un rôle important...et coupable!
Consommation, oubli, mode... J'essaie, quant à moi, d'en savoir plus.Mais c'est un leurre: il y a tant de choses qu'on ignore.Que devient Sakineh?
Mais peut-être est-ce un phénmène salutaire.Si nous devions prendre en compte à tout moment tous les problèmes, toutes les atricités du monde, nous n'y survivrions pas Il faut bien vivre, même si les autres meurent dans la guerre ou sous la torture.Je n'y peux, rien. Mais ça m'énerve.Ce qui est complètement inutile et n'a aucun intérêt.