Notre société "de consommation" crée des désir que l'on croit assouvir avant qu'un autre désir surgisse et nous fait vivre dans un perpétuel inassouvissement.En ceci, elle est grtande, voire sublime en nous rapprochant de l'artiste, du poète.De l'être fervent contamment e recherche de la beauté, de l'azur, de l'harmonie inaccessible. Ele donne à tous l'occasion de vivre une sorte d'oeuvre d'art. Le tout est d'en prendre conscience au lieu de rechigner contre la modernité comme la gauchinette planplan ou l'écologie fascisante !
Car autrement, en cas d'assouvissement, nous pourrions connaître la vulgarité turbide de l'extase mystique, du nirvana, du satori. Ou, plus noble et moins sordide, moins vulgaire aussi, la satisfaction ventrale du bourgeois repu digérant un repas fin en pétant confortablement assis dans un fauteuil moelleux: activité certes plus digne que la béatitude spirituelle, si confortable cependant, elle aussi. Mais connarde. Aussi bête qu'un revlover. Que la fin de l'histoire. Qu'une guillotine émoussée. Qu'un paysage sans Corot.
Grâce à la consommation, nous évitons ces états complaisants, voire lâches.Nous ressemblons à l'oiseau sublime volant infiniment vers les nues intouchables, le peintre fouillant la matière pur trouver l'exactitude aigue du tableau, l'aède chantant si fort que le monde s'en ressent, le musicien émerveillant qui donne à chaque son la saveur impeccable de l'inouï comme du "mais encore"...
Une morale du "toujours plus est née, grande, ferme, sublime, superbe.
Consommer rend meilleur.Soyons fiers et mangeons trop! Ne trahissons jamais l'inquiétude humaine, si douce et si fervente, si matérielle et savoureuse. Notre grandeur!" Sois ce que tu deviens": ça commence par consommer! De l'art ou de la bouffe. Du matériel, quoi. De la poésie vraie, sans chichis mignardisant! De la force! Emerveillons-nous!