Suite de la parenthèse cinématographique. Vu à la téloche, il y a une semaine, "Taken" (L’enlèvement) de Pierre Morel, sorti en 2008 et joué par le solide Liam Neeson. Film français à l’américaine – parfaite antithèse de "Somewhere", film américain proche de notre cinéma d’auteur.
Même sujet de départ : une fille
chamboule la vie de son père.
Assistant par téléphone à l’enlèvement de la sienne, ce père-là met à profit son passé d’agent de la CIA pour la retrouver
en 72 heures durant lesquelles il infiltre les bas fonds de notre capitale et nous balade dans toutes les strates de la voyouterie. Derrière les malfrats on découvre des pourris qui
dissimulent des ordures. Liam Neeson n’a pas les deux pieds dans le même sabot et patauge dans cette fange avec brio. Le spectateur est suspendu.
On vous le conseille. Ce, malgré les habituels critiques actionophobes qui le comparent à un "mauvais Steven Seagal".
Prenons ça pour un compliment. C'est vrai que Liam Neeson n'aurait pas tenu trois secondes à fumer des clopes et prendre des douches dans le dernier Sofia Coppola, à moins qu'on rajoute au scénar
la présence à l'hôtel Marmont de braqueurs préparant un gros coup.