week-end de rumeur...

il y a des moments où l'on peut décrocher du microcosme. S'oxygéner. Pas très loin de chee nous il y a la petite forêt domaniale de la Région à Boissy Saint-Léger non loin, du château et du petit marché. D'une pierre deux coup: je me suis abandonné aux courses et à la ballade en forêt, presque désertée, sous un beau soleil. A mon retour, j'ai voulu traduire mon émotion, mon impression de cette nature télescopée avec l'acheminement de l'électricité vers nos centres urbains densifiés... j'en ai donc réalisé cette petite synthèse entre poylones et parure hivernale d'arbre. Choc frontal entre nature et industrialisation. Ce fut donc un week-end de détente loin de toutes les rumeurs qui rongent la ville au sujet d'un départ anticipé du Maire à mi-mandat. Je vais interroger le BM à ce sujet ce soir car il n'y a rien de plus désagréable et pertubant que la focalisation sur ce type de sujet et des analyses et extrapolations faites sur la variation de profondeur des prises de thermomètre d'un malade en puissance - presque anéanti même aux dires convulsifs de certains... Toute la panoplie est présente au grand bal des auscultations et Hypocrate y perd sa morale.

Car il n'est plus question de politique mais bien de morale!

Je sais que je vais encore me distinguer mais cette approche "politique" me débecte totalement quelque en soit le camp qui distille la rumeur. Ce qui m'interresse c'est bien plus l'action sur le terrain avec un travail de proximité et mes discussions avec les fontenaysiens corroborrent mes convictions. Je ne vais pas m'abandonner dans le spectacle affligeant des analystes coprophyles pour établir un bilan de santé de notre maire et me détourner du rôle de l'élu qui se doit de travailler au service de l'intértêt général de la collectivité. Ce que font d'ailleurs très bien certains de mes collègues très appliqués à leur tâche parfois ingrate. Je vais donc demander, à titre perso que ce soir la rumeur soit  actée comme étant une réalité ou soit confondue comme supercherie nauséabonde. Clarté.

michel tabanou 2011