3600 secondes d’extase

3600 secondes d’extase

Je suis un vendu fini de Marc Labrèche. Son humour absurde et surtout sa façon de le livrer vient me chercher à chaque fois, que ce soit dans le cadre d’une chronique plein air à Beau et chaud, son one-man show Frankenstein, sa Fin du monde à 7h, son Grand blond ou son Coeur à ses raisons. Alors imaginez si j’étais devant la télé hier soir pour la première de 3600 secondes d’extase!

Et alors? Disons que ça ressemble pas mal à la Fin du monde. Le concept de journal télévisé est repris sauf que c’est pré-enregistré et c’est tourné dans le salon d’une famille québécoise. Hier on était chez les Lalande. L’intéraction avec les membres de la famille est constant et, bien que ça m’a un peu énervé au départ, j’ai fini par trouver l’idée sympathique. Labrèche est égal à lui-même, c’est à dire génial. Son pétage de coche à la Jean-Luc Mongrain était un numéro d’anthologie, rien de moins. J’ai aussi beaucoup ri à la chronique sur le feng-shui de André Sauvé et voir Paul Houde vêtu de son costume de matante bretonne valait le visionnement à lui seul.

Par contre, j’ai été déçu du numéro sur l’entrevue avec Daniel Bélanger. Je jubilais à l’idée de voir déconner Bélanger avec Labrèche mais on a eu droit au numéro typique où l’intervieweur prend toute la place, laissant Bélanger en plan. ‘Mettons que ça n’a pas marché très fort, vu le potentiel annoncé. Aussi, on anticipait avec bonheur le retour de Bruno Blanchet qui livrera des capsules vidéo en provenance d’un peu partout dans le monde pendant la saison. Sauf qu’hier, ce fut tout sauf drôle. Attendons quand même une couple de semaines avant de se faire une opinion définitive.

En général, ces premières 3600 secondes furent réussies. Une fois le show rodé et huilé, il va certainement s’inscrire favorablement dans le CV bien garni de son animateur.