Il m'arrive parfois de partir à l'étranger en vacances. Mais quand je fais ce choix, j'exclus quasi-systématiquement les pays qui ne sont pas des démocraties. Et même parmi celles-ci, je me défie foncièrement des nations gangrenées par la corruption ou encore dont le système judiciaire comporte d'importantes failles. J'ai présent à l'esprit le sort d'une Florence Cassez au Mexique ou encore Clotilde Reiss en Iran, sans parler de bi-nationaux dans divers régimes despotiques du monde dont le sort n'a rien d'enviable.
Même les USA ne présentent pas de véritables garanties à mes yeux : on ne sait jamais, là-bas, on serait très vite à la merci d'un shérif local ivrogne et corrompu ou d'un juge incompétent et maniaque de la chaise électrique.
Un tel choix excluait durablement les pays arabes, évidemment, faute de démocratie. Mais si jamais un régime démocratique s'installe en Tunisie, je me vois bien aller prendre le chaud là-bas, du côté de l'antique Carthage, aux heures les plus froides de l'hiver français.
La démocratie est un gage de qualité et de sécurité au même titre que le professionnalisme, de mon point de vue.
Attendons, la Tunisie a peut-être gagné un nouveau client...