Une pression de de plus en plus forte est exercée contre la consommation d'alcool et de stupéfiants, particulièrement en matière de sécurité routière ou les automobilistes sont considérés comme de véritables délinquants dès qu'ils absorbent 3 verres d'alcool, et sont facilement incarcérés. D'autres délits comme agressions font souvent appel à une simple réprimande ou prison avec sursis.
Paradoxalement dès notre enfance on nous enseigne que les violences amènent à la prison. Dans le même temps l'éducation nationale nous fait étudier des textes de Beaudelaire, Verlaine, Villon, etc. Ils nous faut apprendre leurs textes et deviner ce que peuvent signifier tel ou tel vers écrit par des personnes sous l'emprise d'alcool et de drogues. Il faut deviner ce qu'une personne entre “deux eaux” a imaginer. Les auteurs de tragédies comme Molière, Racine, et les peintres Van Gogh, etc, ne sont pas en reste avec leurs beuveries fréquentes.
L'absinthe forte pourvoyeuse de ces génies intellectuel a été interdite à la vente en 1915, c'est certainement pour cette raison que comme seuls génies encore reconnus par le monde enseignant sont des philosophes aux idées, thèses ou utopies parfois douteuses. Serge Gainsbourg, fumant comme une usine destructrice et s'abreuvant plus de raison de pastis, est un des rares hommes du XXéme siècle encore considéré comme un génie de l'écriture, et est étudié en classe. Quant aux peintres de nos jours il faut se demander si est encore de la peinture puisque tout n'est plus qu'abstrait et sans âme.
Il ne s'agit pas là d'une apologie à l'alcool, mais tout simplement de prouver l'un des paradoxes de notre sociétés avec les mêmes personnes qui encensent et brûlent tel ou tel comportement, ou idée. Une telle société est difficile à gérer avec de telles contradictions.
Le 17.01.2011 titi280955.unblog.fr