La gouvernance de l’information, est un sujet passionnant qui touche des aspects très structurants comme :
- L’organisation : Qui pilote la gouvernance, quels rôles, fonctions, quelles responsabilités, …
- Les usages : Quels fondamentaux, quel niveau de culture autour de l’information, quels changements, ..
- Les outils : Une infrastructure de gestion de contenu, un social média hub, du Master Data Management, un réseau social, …
- L’architecture : Répartie, fédérée, centralisée, jusqu’à quel niveau, avec une administration centralisée ou non, …
Ce qui fait déjà pas mal de choses à prendre en compte. Mais la gouvernance de l’information c’est aussi, en soi-même, un outil pour transformer l’organisation. Notamment pour offrir la capacité à augmenter drastiquement les curseurs qualitatifs, et être une structure facilitatrice de développement durable.
Le développement durable positionne les individus au centre des actions. “Penser local pour agir globale” est un modèle de développement très similaire à celui du monde du 2.0, avec une dimension et une attente au niveau du “global” beaucoup plus forte. Le développement durable a sa place aujourd’hui car les individus sont devenus des influenceurs potentiellement avec un grand rayon d’action, ce qui était moins le cas avant (voir l’article sur la révolution informationnelle)
La gouvernance de l’information, se trouve elle dans une logique de “Penser global pour agir localement”. Elle apporte une complémentarité et une légitimité pour synchroniser les efforts des individus. Elle permet d’offrir un contexte et des matériaux en vue d’une plus grande auto-responsabilisation des utilisateurs de l’information.
La gouvernance de l’information est bien plus qu’une instance de régulation, c’est avant tout un moteur de croissance et de transformation pour l’organisation, qui n’a de légitimité que par ses membres. Car, mieux gérer de l’information, est une responsabilité de l’utilisateur en bout de chaîne, dans la mesure où il est aidé dans ses interactions et manipulations (le local). Lui donner des outils, des fondamentaux, des référentiels de travail et de l’éduction (le global) lui permet d’aller plus loin dans son développement et sa maitrise de l’information. Et par effet de bord démultiplier la capacité de son entreprise à évoluer, changer, s’adapter au marché.
En terme de développement dans le temps, la gouvernance de l’information touche aux piliers :
- Economique : Car elle favorise la productivité qualitative (Information mieux valorisée, et valorisable), ainsi que la réactivité (information plus pertinente, plus fiable)
- Social : Car elle améliore les usages autour de l’information et la qualité de traitement des informations, moins de perte de temps, moins d’opérations à faible valeur ajoutée, plus de qualitatif dans le travail réalisé, plus de responsabilisation dans l’usage de l’information, plus de stabilité et plus de productivité valorisante pour les employés, …
- Environnemental : Elle apporte une meilleure optimisation de l’information dans ses volumes comme dans ses usages ; moins d’informations perdues ou non fiables, moins de traitements, moins d’énergie perdue, moins de papier, de la puissance machine mieux amortie, …
La gouvernance de l’information est un des “outils” majeur qui apporte une légitimité de complétude au développement durable. Elle le fait par le fluide vital de l’entreprise. Imaginez juste que l’information pour une organisation est ce que le sang est pour un être humain. Si votre chimie est saine et équilibrée, vous vivrez très longtemps et serez plus pertinent dans vos actions physiques et intellectuelles. Si par contre, vous saturez en graisse, manquez de fer, avez trop de pression, … . Vous allez attraper un infarctus ! - Et personne ne vous le souhaite !
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