Personnellement, dès la première écoute j’ai été séduite par No More Words, et sans doute, à ce jour c’est ce titre qui demeure mon préféré de l’album. Ce jeu de gratte implacable, cette voix sensuelle qui s’échappe me fait tout simplement pensé à une version ultra-glamour d’un Jeff Buckley au féminin… Le reste des morceaux n’est pas en reste. Aucune déception ne se fait ressentir, on aime Desire qui rappelle clairement PJ Harvey et son album Stories From The City, Stories From The Sea. On aime les histoires alambiquées qu’elle nous raconte qui nous envoûtent et nous transportent. Impossible de ne pas se laisser emporter par l’impétueux Devil. Ni de ne pas reprendre avec elle Suzanne and I.
On attendait avec impatience ce premier opus, et nous ne sommes pas déçu du tout : un opus à la croisée des styles, mêlant brillant rock, flamenco, blues et folk. Un album aux deux visages, à la fois tendu, électrique, mais aussi sensuelle et doucereux. Une musique intemporelle, bourrée de charme et délicieusement hypnotique. La belle Anna Calvi n’a pas fini de faire parler d’elle. Et nous, on est ravi de voir, que des filles avec des burnes, il en reste encore aujourd’hui ! Gracie !