avoir 40 ans !
Étant
Donc, j'ai décidé d'avoir 40 ans cette année. Et croyez le ou pas, cela n'a pas été une décision facile. On n'est jamais vraiment préparé à ce genre de chose. Un jour, on a 20 ans et le lendemain... on en a 40. Et on ne s'est rendu compte de rien !
Bon, il faut que je vous l'avoue, j'ai pris cette décision un peu par force. En fait, je ne me sens pas vraiment l'âme d'un quadra. Je fais bien quelques efforts pour essayer de m'habituer à l'idée d'être quadragénaire (voir L'apéro du vendredi ou les tribulations de deux quadras à Montpellier), mais au fond de moi, je n'y crois pas trop.
Lors
J'adore les néologismes, spécialement les mots-valise, ceux qui sont fait de la fusion de deux autres mots. Par exemple, j'ai un petit faible pour "adulescent" (est-ce vraiment un hasard ?) ou encore "clavardage", un québécisme très sympa pour remplacer le chat (pas le félin que je déteste mais la conversation en ligne). En fait "quadrattitude" est plus une haplologie qu'un mot-valise, mais je m'égare...
Bref, je garde ce mot et je vais m'efforcer de lui trouver un contenu durant les quelques mois de trentaine qu'il me reste à vivre...
Pour commencer, je dirai que la quadrattitude, c'est faire semblant d'assumer la quarantaine sans vraiment l'assumer (car c'est tout simplement innassumable !). C'est faire son maximum pour paraitre le plus cool des quadras, tout en étant rongé de l'intérieur par le temps qui passe...
Dans ma démarche de fausse acceptation, je me suis efforcé de rechercher des célébrités nées en 1971, comme moi, afin de voir si je me sentais proche d'elles. Et bien, j'en ai trouvé plein !!!
Bien sûr, il y a ma jumelle, la talentueuse et aphone
Dans la catégorie des filles charmantes, avec qui je partagerais volontiers ma couette, je peux citer la cannonissime Denise Richards, la non moins bonnasse Adriana Karembeu, la mystérieuse Rachel Weisz, la très branchée Sophia Coppola (qui aime bien les Français, d'ailleurs) et surtout la douce et cleptomane Winona Ryder (tout à fait mon type de femme).
Dans la catégories des mecs que j'aimerais bien avoir comme potes (même si j'adore mes vrais potes), j'ai
Un bon millésime 1971, finalement. Ça fait plaisir de se dire qu'on entre dans la quarantaine en même temps que tous ces éminents représentants de l'espèce humaine, tous plus jeunes et beaux les uns que les autres. Vous ne trouvez pas ?
Pour finir cet article en musique, je vous propose deux succès qui sont également de la même année que moi et qui, comme moi, n'ont pas pris une ride...
Le premier est français et commence sur une phrase de circonstance : "Ce n'est rien, Tu le sais bien le temps passe, Ce n'est rien...", pour mon côté quadra sentimental !
Le second est anglais, plus rock'n roll, plus subversif, pour mon côté quadra rebelle !