Brésil, Mexique : violences ordinaires reflet du néolibéralisme!

Publié le 17 janvier 2011 par Marx


Le Brésil et le Mexique connaissent une explosion   d’attaques et de meurtres en série organisée par des bandes armées. La violence reste donc profondément ancrée encore de nos jours, en Amérique du sud.
Cette violence a cependant changé de visage dans l’espace latino-américain. On pouvait jusque là   la diviser en 4 grandes catégories :
 La violence légale des dictatures (étatique),  celle   orchestrée par les  guérillas, son pendant des groupes paramilitaires d’extrême-droite soutenus par les bourgeoisies nationales et les dictatures et enfin,   et enfin celle liée aux   turpitudes de la politique étrangère des Etats-Unis ( services de renseignement, voir des firmes multinationales).
Depuis les années 90, l’Amérique Latine a connu une profonde démocratisation ; certains pays ont même une stabilité institutionnelle, mais la faiblesse des pouvoirs publics, les inégalités sociales ont contribué au développement des   gangs mafieux.
Des bandes armées se battent pour divers trafics, possédant des armes de guerres. Ces groupes ne craignent pas d’affronter les armées légales et les forces de l’ordre.
L’intervention des forces brésiliennes à la fin de l’année 2010 dans des favélas a donné l’impression d’une véritable guerre urbaine. Guerre urbaine, ce phénomène va s’accentuer partout dans le monde !
Partout où l’ordre néolibéral règne,  le désordre et la violence s’installent. La faiblesse de l’ordre public en est la cause. Là où il y a chômage, misère, faiblesse des services publics, il y a un abandon de certains territoires cela n’est pas un phénomène nouveau. La France n’est pas à terme à l’abris de ce phénomène dans les banlieues
Les bourgeoisies nationales sont elles bien protégée par des services de sécurité privés et la force publique, elle profite parfois des trafics en tout genre Parfois ce sont les anciens chefs de gangs, s’ils parviennent à survivre que se recyclent honorablement dans les castes politico-économiques.
La violence est une gangrène pour les travailleurs qui subissent cette loi de la jungle. La criminalité urbaine orchestrée par des mafias risque de devenir le type de guerre dominant de ces prochaines années.
L’Etat de droit est le seul barrage, mais il est mis en cause par le néolibéralisme.