Bloc-note express N°156

Publié le 17 janvier 2011 par Antoine Dubuquoy

La magie de Michel Gondry appliquée au film de super-héros... C'est ça, The Green Hornet. Et quand je dis magie, c'est magie, fantaisie, humour. L'humour provient peut-être du scénario de Seth Rogen. Green Hornet est un film réjouissant, parce que ne se prenant pas au sérieux, sortant de ce fait des poncifs du film de genre. Certes, il y a la pyrotechnie habituelle, les bastons, les gros calibres, les poursuites, le vrombissement des moteurs. Green Hornet est un film d'action, et un buddy movie, avec les deux personnages antagonistes et complémentaires, Green Hornet et son complice-karateka, Kato. Le méchant, Christopher Waltz est délicieux, dans le genre psychopathe feutré, comme dans Inglorious Basterds. A voir!

A part ça... Samedi après-midi à l'Espace Cardin, pour le second TEDx parisien. Idées, rencontres, dans une mise en scène délicate, animée avec entrain et humour par David Abiker. C'était mon premier TEDx. Et il fut séduisant, enrichissant, stimulant, inégal, mais rafraîchissant. Car il est bon de s'oxygéner l'esprit de temps à autre. Pas forcément en s'abrutissant, ou en faisant le vide absolu. Parfois, en se confrontant à l'immensément grand - interventions à propos du Big Bang, de la 4ème dimension - et à l'immensément petit, des concepts simples comme la beauté, les sens, la générosité. Entendre une experte de la chirurgie cardiaque parler d'artisanat, de couture et de plomberie pour décrire son quotidien. Sauver des vies, rendre le monde meilleur. La force de TEDx a été de rendre accessible des grands concepts. C'est la force des Grandes et Belles Personnes de partager leur savoir en des mots simples, en faisant le pari de l'intelligence. Note de synthèse à venir, résumé du TEDx 2010 en quelques verbatims.

A part ça, un despote, semble-t-il peu éclairé, qui s'enfuit avant que son peuple ne le mette en pièce façon Ceaucescu. Toujours une bonne nouvelle, n'en déplaise aux laudateurs de la théorie des dominos qui a prévalu pendant des années, au siècle dernier. Quelques dictateurs sud-américains ont tenu bon, au prix de remplissage de stades, liquidation et torture d'opposants. Et un jour, lâchage général, colère de la rue, renversement. Ca rappelle quelques lignes écrites par The Clash, à propos de répression:

Clampdown (in "London Calling" - 1979)

"In these days of evil presidentes
Working for the clampdown
But lately one or two has fully paid their due
For working for the clampdown"

Pour la Tunisie, affaire à suivre...

Enjoy!