J'avais commencé par prendre des morceaux :
C’est fou cette vie qui est la mienne
"Je mange des pistaches premier prix, j’arrive à en ouvrir une sur deux, c’est pénible.
Eclat de génie de mon ex-collègue adoré :
« Du coup, subitement, elles sont deux fois plus chères«
Ce mec a vraiment le business dans la peau."
Mais c'est trop facile : pour redonner du punch à un blog qui s'endort (le mien, explicable, des choses intimes se passent dans ma tête or on a dit qu'ici c'était politique pas personnel mais la présidentielle s'annonce et Marine Le Pen je suis nulle sur elle, business as usual et l'actualité est bourrée d'otages sinon la veine mode est en très mauvais état, présentement je porte des chaussettes bleu ciel crillard à bouclettes, je kiffe traîner en espadrille mais ai peu de goût pour en faire l'historique, j'ai une vie sociale et culturelle qui se densifie et je suis pas critique et je balance pas, un manque de temps pour fouiner, exhumer des idées qui ne naissent pas sans matériau dans ma tête, enfin je pars pas à Cherbourg avant février, là j'espère que ce sera suffisamment glauque pour m'inspirer, je fonctionne mieux sur le mode plainte, quand je télécharge Sex and the city je tombe classiquement sur du porno, je passe un temps indu sur facebook parce que sans j'irais pas écouter des pièces radiophoniques allongée sur un tatami dans le noir, y a bien un courant féministe très fort qui m'habite et me fait faire des choses limites dans le RER comme me mettre à dos la moitié des mâles d'un wagon mais je ne le raconte pas et l'équilibre général de ce blog a changé à cause de liens presque réels (mais non ils ne le sont pas), en plus je passe beaucoup de temps à faire le clown à mon bureau pour sûr ça me pompe de l'influx, je suis toujours pas amoureuse donc a priori ça n'est pas ça le problème je sais pas quel est le problème malgré ces maigres justifications à la médiocrité ambiante ou c'est comme les japonais qui regardent pas et photographient quand on vit un peu trop l'écrire en plus c'est redondant pourtant j'ai une chouette théorie à développer du morphisme entre communisme et orgie) aller pomper une collègue...
Ce n'est pas l'idée que je me fais d'un gentleman.
Elle et moi visons à l'être sans cacher notre intérêt pour l'autre sexe. Allez savoir après ça pourquoi nous ne sommes pas lesbiennes.
Donc, pendant que vous vous désespériez de sa décision dramatique d'arrêter d'écrire sur son blog, je lui demandais in real life le kir à la main si "embrasser comme un poney" était un compliment.
(personne ne m'a dit que j'embrassais comme un poney)
On m'a dit non à cause de la référence à l'haleine.
Les chevaux sentent bon dans mon souvenir et les poneys encore plus.
Mais si c'est à ça que vous pensez je n'utiliserai jamais (plus) cette expression.
Je m'égare puisque je songeais à une élégie et au lieu de ça...
Un conseil s'égare aussi : vérifiez que votre médecin généraliste est abonné à Prescrire, Le carnard enchaîné de la médecine - top.
Apocalyspe
"Autant Dieu a du être énervé que personne ne filme sa création du monde, autant là, il s’est mieux organisé.
Les caméras de surveillance étaient toutes super bien placées. On ne suit que les gens qui s’en sortent."
Ou
Il a du longtemps s’entraîner tout seul pour faire si bien l’amour aujourd’hui
Je me suis rapidement rendu compte qu'il n'y avait pas de morceaux de bravoure, chez elle.
Tout est bon.
Laissez raconter votre corps
"Note au lecteur : ce post a été écrit en 3D. Il vous faut donc vous munir de vos petites lunettes et me verser 3€ pour sa lecture.
…..
…………
………………
Voilà, j’espère que ça vous a plu et que, à la 54ème minute, vous avez bien vu mon corps nu caché derrière un verre de saké géant."
Et rien n'est évident.
J'ai reçu un VRAI manuel de survie en cadeau jeudi matin.
Tout à fait moderne :
"Pendant que faivous êtes encore otage, prenez mentalement note des évènements et du profil des terroristes, leurs âges, leurs armes et tout autre détail"
Un spécialiste de la question (un ami donc) vous conseille plutôt :
Survivre, comment vaincre en milieu hostile de Maniguet
Je relaie.