Nous sommes partis ce matin voir la fameuse plage de Bondi, une plage appréciée des surfeurs. Le ciel était couvert, mais beaucoup de surfeurs guettant les vagues.
Au cours de la journée (et comme hier), nous prenons souvent le taxi. A chaque fois nous parlons avec les chauffeurs de taxis ; ils sont tous immigrés ! un hong-kongais présent ici depuis 25 ans, un libanais présent depuis 45 ans, un serbe de Novi Sad (près de Belgrade), un tunisien de Sfax ! Tous nous disent combien ils aiment ce pays et qu'ils n'envisagent pas de retourner chez eux. Et en fin de journée, nous tombons sur un chauffeur de taxi de Goa qui est ici depuis 10 ans ; il nous explique qu'ici tout est mieux organisé et que tout fonctionne ! Hier soir nous parlions avec une française qui travaille dans le restaurant où nous dinions; elle est arrivée ici il y a quatre ans et est devenue l'adjointe du patron du restaurant. Elle avait obtenu un premier visa de travail d'un an, renouvelé puis a obtenu la résidence permanente et peut devenir maintenant australienne. Elle ne comprend plus les français qui se plaignent tout le temps et qui font grève. Ici, dit-elle, on bosse, il n'y a pas de chômage et si on veut de l'argent il faut bosser !
A déjeuner, dans un autre restaurant, la serveuse est une jeune française d'Aix-en-Provence présente ici depuis 4 mois. Elle est heureuse et pense qu'elle va rester ici.
Ceci se passe à Rose Bay, un des endroits chics de Sydney. Nous sommes frappés par la végétation abondante, l'espace, l'ordonnancement des rues et habitations. Beaucoup de bateaux à voile, de ferries et d'hydravions qui décollent et se posent en douceur.
Après ces délices, nous empruntons le petit monorail dont le trajet circulaire parcourt le centre ville. Très sympa ce petit monorail, discret et pratique.
Voilà, nous avons quand même quelques petits problèmes avec notre décalage horaire, mais on fait des efforts.
Demain nous partons dans le nord ; nous ne savons pas si nous aurons une connexion internet.