Poème de Patricia Laranco (Île Maurice / France).

Par Ananda

Gens des grandes villes enfermés dans leurs tourments,

ballottés par le fourmillement incessant, 

toujours prêts à contrecarrer l’anonymat

par du cabotinage en accès, en excès !

Malheureux hères secrètement révoltés

par l’esseulement que traversent les regards

sans regard les désignant comme

transparents

cependant que les médias excitent leurs rêves !

Agaçants atomes avides d’exister,

chiens battus traînant leur fringale d’attention

dans un monde leur parlant de célébrité,

de stars, où séduction

est seul point de repère

qui, quoi pourra combler

vos vœux de vieux enfants

autistiques et insupportables ?

Rien !