Star Ac - Le prime du déjà-vu…

Premier prime à six, après les départs douloureux de Pierre et Alexia…pas si douloureux que ça, vu que les élèves restants sont enfin « rentrés en compétition avec eux-mêmes », dixit Raphie. Et c’est parti pour un nouveau prime, qui est sorti ? Qu’est-ce que ça a donné ? Tout est dans la suite !

Ce prime de tous les dangers débute par l’hommage à Charles Aznavour, guest star de la soirée…une fois de plus ! Je me voyais déjà, chanson qui résume bien l’état d’esprit général, tous rêvant de folies et grandeurs.

Arrivée de Nikos aux bras de son invité d’honneur et de la belle Jenifer…encore ! A croire que seules les vieilles recettes font fureur à la Star Académy.

Le ton est donc donné avec Lucie et la gagnante de la première édition, qui chantent le dernier titre de la belle, Tournée ma page. Celle-ci ne semble pourtant pas vraiment tournée, la première note amenant aussitôt le souvenir d’un prime pas si lointain… Le duo fonctionne à merveille, les deux voix des demoiselles ne font plus qu’une. « Lucie, c’est le peps », commentera Jenifer gracieusement. Kamel revisite la célèbre chanson de Johnny, lui trouvant « quelque chose de Jenifer », no comment.

La compétition commence vraiment avec Mathieu, en duo avec Les Bee Gees, ou ce qu’il en reste, puisqu’un seul d’entre eux est présent. Dans la première chanson, How deep is your love, le jeune homme ne semble pas à l’aise dans cet exercice vocal, qui n’est pas le sien…mais soudain, aux premières notes aigus de Staying Alive, c’est la révélation : Mathieu était Bee Gees dans sa vie antérieure, la surprise est de taille et l’élève comble à lui seul l’absence des deux autres habituels. Le jury n’a cependant pas ressenti la même chose, ne lui attribuant qu’un léger 14,3.
Place à l’émotion avec Emmenez-moi, interprété par Jérémy et Monsieur Charles Aznavour, qui, malgré un talent incontestable, n’est décidément plus dans le coup. Heureusement que le jeune homme est là, relevant le niveau alors que l’artiste parait pressé de terminer ce morceau, et de retourner sur son banc. C’est le choc des générations. Jérémy remporte un très beau 16,3 à la hauteur de ce moment.

C’est en duo avec Tina Arena sur Le pouvoir d’aimer que Lucie est notée. Comme à son habitude, la jeune élève est juste et touchante, et c’est tout naturellement qu’elle obtient 14. Sur une chorégraphie de malade signée Kamel Ouali, les deux jeunes femmes se retrouvent sur une chaise géante de 6m de hauteur.

Le moment fort de la soirée arrive avec Quentin, qui nous livre une prestation hors du commun, dans un tableau futuriste signé Kamel Ouali. Costume noir, maquillage noir et choré sinistre, le jeune artiste atteint ici son meilleur niveau. Terminé les tics incontrôlés et la démarche mal assurée, place au Quentin charismatique et envoûtant. Sa note de 16,7, la meilleure de la soirée, est juste et méritée. Le jury est heureux de retrouver le Quentin du premier prime que rien ne semblait ébranler !
Quant à Claire-Marie, elle tient sa revanche en chantant avec Jenifer sur C’est de L’or. Après l’échec de leur première rencontre, dû au manque d’assurance de l’académicienne, c’est un duo d’émotion qu’elles nous offrent ce soir. Malgré une progression évidente, Claire-Marie ne casse toujours pas des briques, mais pour la féliciter de son travail, le jury lui attribue tout de même un 15, pas si justifié.
Enfin, Bertrand rafle la moins bonne note avec un incompréhensif 13, sur son duo avec Zucchero, le monstre sacré de la chanson italienne, sur son dernier titre, une reprise du célèbre Wonderful life. Pourtant, la sauce avait bien pris entre les deux, et le monde merveilleux planait sur le plateau. Tout le monde ne doit pas avoir la même notion d’un monde merveilleux.

Le reste de la soirée le prouve, oscillant entre temps forts, et temps morts.
Les uns, grâce aux chorégraphies surnaturelles du chorégraphe le plus excentrique de France, comme sur Baila Morena, duo entre Zucchéro et Quentin, qui nous entraîne au plus profond de la forêt amazonienne ; ou encore dans la session techno faite par le DJ Martin Solveig, dans laquelle Quentin, encore lui, et Mathieu se partagent les morceaux.

Les autres, à cause de chansons mal choisies, qui trouveraient plus leur place à un anniversaire de centenaire que sur ce plateau. Ainsi, les morceaux, ô combien douloureux, Evidemment, évidemment, c’est pas la joie ! duo entre Jérémy et Claire-Marie ; et Mes Amours, mes amis, mes emmerdes, sentiment bien partagé à ce moment là de la soirée, trio interprété par Bertrand, Mathieu et Charles Aznavour.

L’heure du verdict a sonnée. C’est Lucie qui doit faire ses adieux à ses petits camarades. Claire-Marie semble bien plus touchée par cette décision que l’intéressée elle-même, déjà bien déçue. Ce n’est pas les paroles de Nikos qui la réconfortera : « et oui, on reste digne, mais on rentre. », la vérité sort toujours de la bouche de Nikos ! La tension est insoutenable pour Claire-Marie qui préfère partir en coulisses, furax, comme si c’était elle qui était éliminée. Eh Claire, dis-le si tu veux partir, on te retient pas !
La semaine à cinq promet d’être haute en couleurs. On souhaite à Lucie une bonne route, qui peut trouver du réconfort dans l’idée de revenir pour la tournée.

La suite, au prochain épisode…

A.Lasserre