En Italie, des Algériens paient 450 euros par mois pour vivre dans le dénuement total !
De nombreux Algériens vivent en Italie dans le dénuement total. Le quotidien italien "Parma Today", un journal paraissant à Parme, a réalisé samedi un reportage poignant sur un "gros bidonville" qui sert, essentiellement, de refuge à des ressortissants Algériens et Tunisiens. Ces derniers s'entassent dans des "logements insalubres" pour la simple raison que les propriétaires italiens refusent souvent de leur louer des "logements décents".
En Italie, à Parme, de nombreuses familles Algériennes avec des enfants, vivent dans des baraques louées 450 euros par mois, avec "un sol humide, sans chauffage et des égouts bouchés" ! C'est du moins ce que nous apprend le journal "Parma Today" qui précise que ces familles sont contraintes d'habiter dans un bidonville malsain et pollué parce que "personne ne louent des maisons à des étrangers" !
"Parma Today" rapporte également le témoignage d'un Algérien, du nom de Mohamed Hamadouche, qui vit dans des conditions inqualifiables. Résidant en Italie depuis 10 ans, cet Algérien habite une maison en ruine dépourvue de chauffage et dotée d'une installation électrique dangereuse.
"Mohamed Hamadouche a toujours exercé le métier de plombier, jusqu'à il y a deux ans quand il a eu un accident vasculaire. Il a réussi à survivre grâce à la chirurgie, mais depuis, il a des difficultés à parler, à se déplacer, et ne peut pas rester seul, alors il vit avec son frère et sa famille", écrit le journal italien qui ne manque pas de s'émouvoir d'indignation devant le parcours chaotique de cet immigré d'origine Algérienne.
Et dans le bidonville où vit Mohamed et tant d'autres Algériens, la misère plante un décor qui révulse le coeur, assure le journal italien. Pour se réchauffer, les habitants, tous des Algériens ou des Tunisiens, allument "le feu cinq fois par jour". ", "Les murs , la canapés et les matelas sont humides" et la nuit, lorsqu'il fait froid, personne n'arrive à dormir !
"Il y a deux ans, les inspecteurs de l'hygiène venus ici, ont dû utiliser des bottes en caoutchouc, pour faite leur travail car les égouts ont débordé", souligne enfin "Parma Today" qui termine son reportage en nous apprenant que les contrôleurs ont déclaré "les lieux inhabitables", mais "malgré cela, rien n'y fait" !