Auteur : Ernest Hemingway
Titre : Paris est une fête
Edition : Folio 1973
Quatrième de couverture : « Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Fort T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture –un conscrit de 1918- n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : « Vous êtes tous une génération perdu.»
« C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. »
Souvent je choisis mes lectures dans les blogs d’auteurs que j’aime bien, sinon dans leurs propres livres. J’essaie d’y rechercher ce que ces auteurs y ont trouvé, m’amuse à découvrir quelques influences ou quelques clins d’œil dans leurs œuvres.
J’avais découvert ce roman sur le blog de Salim Bachi, un auteur talentueux originaire d’Annaba, où je vis à temps partiel depuis 4ans maintenant. Je l’ai acheté à 50DA (à peu près 0.50€), et en bien mauvais état. J’ai dû mettre une bonne demi-heure à le rafistoler, pouvant ainsi le lire sans risquer de perdre des pages ou de l’esquinter encore plus.
Ce roman, publié en 1964 à titre posthume, a longtemps germé dans la tête son auteur, au lendemain de la première guerre mondiale, pendant ces années folles, quand jeune et pauvre, il se promettait de l’écrire plus tard.
Ce récit autobiographique, relate des souvenirs, probablement romancés à des degrés divers, selon les passages, où calculs financiers et privations ont jalonné la vie de cet auteur à ses débuts. Les bars et cafés fréquentés, les bons vins et les plats dégustés (bon marché !), et même un couscous au mouton dans un restaurant algérien en compagnie d’un cracheur de feu à Lyon, lors d’un voyage où il accompagna Scott Fitzgerald.
Ernest Hemingway y aborde également certains moments d’intimité avec d’autres personnes, des amateurs de peintures ou des peintres, des poètes et des écrivains, comme James Joyce, à l’époque de la publication de son fameux roman Ulysse. Je me suis dit que ce détail doit être l’une des raisons (nombreuses) pour lesquelles Salim Bachi apprécie ce roman, lui dont l’œuvre en (Joyce) est fortement influencée, et par Ulysse notamment, dont il dit faire partie de ses livres de chevet.
Ce livre plaira certainement aux amoureux de Paris, mais surtout, ceux de la littérature américaine du début du XXème siècle, celle de la Génération perdue.
Cette lecture rentre dans le cadre du challenge pris Nobel 2011, organisé par Mimi. 1/6
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