Pendant la crise financière de 1929, soixante-six créatures naquirent le long de la route 66. Immortelles, indestructibles, dotées de pouvoirs aléatoires, elles se firent appeler des dieux par les humains. Ces dieux se reproduisirent à grande vitesse, jusqu’à devenir plus nombreux que les humains. Lentement, ils assistèrent à la disparition de la population de la planète, avec aussi peu d’intérêt que s’ils avaient observé l’extinction d’une espèce animale
Voici le point de départ d’un grand projet baptisé Des Dieux et des hommes, que met en place Jean-Pierre Dionnet, le créateur notamment de Métal Hurlant, pour son retour à la bande dessinée. On parle ici de projet car le but est de publier 6 albums par an sur 5 ans avec divers dessinateurs qui se relayeront.
Pour ce premier tome La fin du Commencement, c’est Laurent Theureau qui nous offre des dessins dignes des grands comics. Ce début d’histoire se passe en 2047, un jour ou le Seigneur des Mouches, un dieu de second rang, provoque le numéro un en duel. Pour ne pas s’ennuyer les deux dieux vont se livrer un combat, mais ils sont tous les deux indestructibles et cela risque donc de durer longtemps.
Beaucoup de lecteurs devraient déjà être fans et en attente de la suite dès la lecture de ce premier tome.
Des Dieux et des hommes Tome 1 : La fin du Commencement de Dionnet et Theureau, Editions Dargaud, 48 pages, 13,95€.