L'armée américaine étudie depuis plusieurs années toute la biologie de la peur.
Que ce soit sur des souris ou des singes, mais aussi sur des volontaires ( ???) humains, il est relativement facile de faire un bilan sanguin, urinaire, mais surtout épidermique, de toutes les substances biologiques de l'individu, avant , pendant et après un épisode de peur .
Les trouvailles sont nombreuses, mais se focalisent sur des phéromones, des substances dérivées d'acides gras assez faciles à reconstituer par synthèse, et qui sont caractéristiques de l'état d'appréhension, de peur, voire de panique.
Je signale au passage que ce sont des vétérinaires français qui ont découvert les premières phéromones de comportement, chez le chat ( ça a donné le FELIWAY, une hormone " qui rassure", et chez le chien ).
Pour des responsables de sécurité, deux objectifs: soit développer des senseurs de ces hormones, c'est à dire des appareils susceptibles de repérer ceux qui ont peur ... peut-être peur avant d'accomplir un délit ...soit pouvoir envoyer des petits nuages de ces hormones sur des groupes d'individus qu'on va totalement affoler ...
http://blog.wired.com/defense/2008/01/pentagon-resear.html