C'est dans ces circonstances que nous pouvons juger de la solidarités des politiques les uns envers les autres.
On aura jamais vu un enseignant ne pas être solidaire de son collègue ou un cheminot contestant l'action d'un autre. Il semblerait que ce soit la même chose entre les oppresseurs de peuple. Pas question d'être le loup dans la bergerie et de dénoncer son confrère par crainte de ne plus trouver de soutient lorsque cela pourrait être nécessaire. Puis ils vous diront qu'il ne faut pas hypothéquer nos intérêts économiques avec ce pays.
Bonnet blanc et blanc bonnet ! Personne, depuis 23 ans que Ben Ali tient les rennes de la Tunisie avec une poigne de fer, n'a osé critiquer ni même dénoncer ce tyran assassin. Au contraire, on aura vu les différents présidents français, Mitterrand, Chirac et bien sur Sarkozy, recevoir Ben Ali en grande pompe et à coup de grandes accolades.
Ils vous diront que pendant que Ben Ali était au pouvoir en Tunisie, il empêchait les barbus islamiques de rentrer sur la place. C'est surtout qu'il était évidement beaucoup plus aisé de magouiller avec un laïque corrompu qu'avec un intégriste fanatique. Point question de la condition du peuple dans tout ça !
Grâce à se type d'évènements, nous comprenons mieux encore les véritables dessous du pouvoir !Merci de l’intérêt que vous portez aux Nouvelles du Rayon Bleu. Bonnes lectures ! et n’hésitez pas à commenter.