Cela fait maintenant 12 jours que je n’écoute plus de musique mais j’ai lu et écouter de nombreux discours. Mes errances m’ont fait croiser la route du jeune philosophe français Pierre Zaoui auteur récent de La traversé des catastrophes, une philosophie pour le meilleur et pour le pire. Au travers d’une sorte d’autobiographie philosophique dépersonnalisée, il aborde les petits ou grands bouleversements de nos vies, que ce soit la maladie, la mort, l’abandon et même l’amour (dans son aspect catastrophique). Avec un ton d’une force impressionnante Pierre Zaoui apporte un éclairage nouveau à ces généralités pour lesquelles les courants religieux ou les philosophie ont déjà élaboré de nombreuses doctrines. La traversé des catastrophes… est présenté comme un traité de “survie” pour donner une forme de croyance même aux plus athées. Il s’agit là non seulement de survie au sens traverser les épreuves sans trop de casse (puisque malgré les croyances habituelles, ces épreuves on ne les surmontera jamais) mais aussi sur-vie pour aborder une vie “supérieure” à celle qu’elle fut au moment de la (des) catastrophe(s). Petit bijou philosophique, La traversé des catastrophes… se consomme comme un remède efficace pour la préservation de notre légèreté et esprit de sérieux.
La traversée des catastrophes, une philosophie pour le meilleur et pour le pire de Pierre Zaoui (Seuil, 380 p., 23 euros