Mega Piranha

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h35

l'histoire: Des piranhas mutants et géants dérivent d'Amazonie jusqu'en Floride pour dévorer des badauds. Très vite, l'armée doit intervenir, surtout que les piranhas grandissent d'heure en heure.

la critique de Eelsoliver:

Les piranhas semblent de retour depuis quelques temps dans le cinéma horrifique, succès de Piranha 3D oblige... Toutefois, toutes les productions de ce genre ne bénéficient pas forcément de la même promotion. Preuve en est avec Mega Piranha, réalisé par Eric Forsberg en 2010.
En même temps, les prétentions ne sont pas les mêmes...

Certes, il s'agit également ici d'une série B horrifique mais le budget est encore plus faible, d'où la sortie directe en dvd et en blu-ray.
Ce qui n'est jamais très bon signe... Alors, qu'en est-il réellement de Mega Piranha ? Clairement, il s'agit ici d'un véritable petit nanar mais d'un mauvais film sympathique.

Soyons honnêtes, il vous faudra mettre le cerveau de côté. Mais que pouvait-on attendre d'un film qui s'intitule Mega Piranha ?
Toutefois, le film d'Eric Forsberg a au moins le mérite de délivrer la marchandise, et ce, dès son introduction. Pourtant, les poissons voraces ne s'en prennent pas spécialement aux baigneurs.

La menace est pour le moins sérieuse puisque les poissons mutants s'en prennent carrément à l'armée et deviennent rapidement un danger pour la planète entière.
Très vite, les piranhas de service deviennent des monstres de plusieurs mètres, nageant à toute vitesse vers les plus grandes villes du monde.
Il faut donc les arrêter à tout prix.

Certes, au niveau des effets spéciaux, le film pourra réviser sa copie. Mais indéniablement, Mega Piranha a un côté fun, le mérite revenant à son concept totalement débile, mais malheureusement très mal exploité. Même chose pour les acteurs, unanimement mauvais.
Pourtant, malgré tous ses défauts, on passe un bon moment devant cette production stupide qui assume totalement son scénario écrit sur deux lignes.

Note: 7/20 (franchement, c'est généreux et ça ne vaut vraiment pas mieux)
Note nanardeuse: 14/20 (pour le concept fendard mais maladroitement exploité)