Petite réflexion sur l'éducation

Publié le 15 janvier 2011 par 6smail
Une anecdote qu’on raconte souvent est que la première chose que Churchill aurait chercher à savoir quand Londre été bombardée par les Nazis, c'était l'état des écoles et des hôpitaux. Preuve, pleine d’enseignements, de l’importance primordiale de l’éducation aux yeux de cet homme d'état de génie.
L’éducation, particulièrement des génération futures, c’est cela donc ce qui conditionnerais la naissance, le développement et la grandeur d’une nation (je ne peux m'empêcher de penser à cette glorieuse nouvelle Tunisie en écrivant ses mots), et qui conditionnerai aussi sa déchéance. Les plus perspicaces diront donc que pour décimer une nation, lui enlever tout espoir de renaissance,  il faudrait anéantir son système éducatif ;)
Mais qu’entendons-nous par Éducation?
Et bien, il est clair que l’éducation est fortement liée à l’apprentissage, ce processus continue d’acquisition de connaissances chez une personne.
Or, le Dr. Stephen Covey définie la personne humaine comme étant la composante de quatre sphères : le cerveau (l’intellect), le corps (le physique), le coeur (l'émotionnel) et l’esprit (le spirituel), ce qu’il appelle la personne complète dans son livre la huitième habitude.
Ainsi, nous pouvons dire que l’éducation est un processus d’enseignement réputé ininterrompu qui vise à développer toutes ces sphères.
Comment éduquer la personne complète?

Pour ce qui est de l’intellect, nous serons d’accord que les écoles et universités viennent justement répondre à ce besoin là, mais quant est-il quand cette enseignement se termine?

Par ailleurs, pour ce qui est du physique, l’éducation dans cette sphère est dévolu aux différents centres sportifs, quant au spirituel, des institutions garantes de la diffusion  de cette enseignement sans souvent érigées, par exemple la mosquée et les madrassa pour les musulmans et l'église et le catéchisme pour les catholiques.
Par contre, pour ce qui est de l’émotionnel (c’est-à-dire, tous ce qui est de l’ordre des sentiments et des relations humaines et sociales) , on est bien obligé de constater qu’il y a un manque terrible d’éducation dans ce sens là dans le parcours d’une vie humaine, la sagesse populaire d’ailleurs impute cet enseignement à l'expérience, à la vie (ne parlons-nous pas d'école de la vie ?!)
Or il est à se demander s’il est obligatoire de boire jusqu'à la lis dans le calice afin de goûter au plaisir d’un coeur apaisé. Plus concrètement, pourquoi n’avons nous pas de processus clairs et d’institutions bien établis  pour nous apporter cette “éducation émotionnelle”?
C’est vrai que la famille nucléaire et l’entourage contribuent à diffuser ce type d’éducation, mais il est tout a fait logique et inespéré d’attendre à apprendre, depuis sa famille et sa communauté, un esprit d’initiative, de prise de risque ou à vivre la diversité, des valeurs que je tiens pour  fondamentales à l’accomplissement de la personne complète et afin de “trouver sa voix”

Ou faudrait-il chercher ses valeurs et cette éducation?

Diffuser ce type d’enseignement, c’est là, à mon avis, tout l'intérêt (caché?) des associations, c’est en effet, ce qu’effectue une ONG comme AIESEC dans le monde en permettant à de jeunes étudiants d'être de petits leaders, ce que fait une fondation telle que Djanatu-alarif en méditerranée en inculquant l’état d’esprit développement durable à des enfants ou bien encore ce que fait un club d’étudiants tel que ETIC en Algérie, en essayons d’arracher des informaticiens geeks à leurs claviers (est-ce que je caricature à ce point?)
Conclusion
Il reste que ce n’est pas par hasard que l’éducation fini par le mot ACTION, apprendre c’est d’abord apprendre par la pratique, acquérir des savoirs, des savoirs-faire et surtout un savoir-être par l’exemple avant tout initié et favorisé et facilité à travers des institutions ou des regroupement de personnes, mais apprendre c’est surtout appliquer, propager et réfléchir ses acquis sur son environnement (bien sur après les avoir triturer via sa personne complète), en un mot, agir !
En définitive, jalonnée ou pas par des institutions, l’éducation reste avant tout une affaire personnelle étendue sur les quatre composantes de la personne complète et essentielle à l’accomplissement de soi et à l’avancement de la société en entier.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Cet article a été écrit dans le cadre de l’initiative DZBlogDay