Mon beau-père et nous.
(de Paul Weitz)
Comédie classique.
Troisième opus de la comédie qui oppose Ben Stiller à Robert De Niro. Rien de neuf mais de quoi passer un agréable moment. Critique express d'un film comme il en existe tant.
Lorsque l'on regarde Mon beau père et moi pour la première fois, on a la sensation d'avancer en terrain connu. Une comédie américaine a l'humour lourdingue, il en existe des tonnes. Quiproquos, vannes en dessous de la ceinture tout y est. En fait, il se démarque seulement grâce au duo dynamique formé par Stiller et De Niro. Le second opus est sensiblement identique, en y ajoutant les parents du héros qui sont évidemment l'opposé des beaux-parents... Le numéro du couple Hoffman/Streisand, hippies libertins, sauve le film de la banalité.
Pour le troisième opus (qui ne serait pas le dernier), on reprend les personnages des deux premiers en y ajoutant les enfants du couple principal, des jumeaux, nés entre les deux films. Tout ce petit monde cabotine: De Niro joue sur son côté ex-gloire du polar, Stiller fait du Stiller (le pauvre type drôle malgré lui), Owen Wilson continue d'explorer son moi cool mais dépressif, Streisand fait l'illuminé sexuelle et Hoffman se croit espagnol. Et n'oublions pas Jessica Alba en alcoolique nymphomane pour parfaire ce casting qui semble avoir pris du plaisir à se retrouver. Il est tout de même dommage que la belle-mère et la femme soient toujours aussi lisses.
Récit sur la passation de pouvoir, le film suit son cours sans briller mais parvient à nous faire passer un agréable moment et se paie le luxe de nous offrir quelques éclats de rire (mention spéciale à l'enterrement prématuré et au remake de Jaws). Pas vraiment essentiel mais agréable.
Note: