LE PASSAGE AVIDE (Jean Mambrino)

Par Arbrealettres


LE PASSAGE AVIDE

Là-haut la colline
est fraîcheur.

Non par la brise
par le contact
du ciel.

Mais au fond
de la vallée
s’enfouit le soleil.

Dans l’ombre
qui est l’ardeur
de la vie.

Corps et coeurs brûlants
des amants
des mourants.

Là-haut le vide
est frais
la lumière surprise.

Entre les deux l’éveil
l’énergie.

(Jean Mambrino)


Illustration