A près de 60 jours des cantonales, l'UMP et son Secrétaire général, Jean François Copé voient arriver une élection new look marquée par l'érosion des candidatures et surtout un état d'esprit sans défenseur motivé du bilan présidentiel.
L'élection cantonale de mars 2011 était déjà atypique puisqu'il s'agissait d'être candidat pour un "mi-mandat", trois ans au lieu des six années classiques.
Mais la morosité nationale impacte. Les candidats qui hier se seraient battus pour avoir l'étiquette UMP se battent aujourd'hui pour se présenter "divers droite" en axant la campagne brève sur les seuls enjeux locaux.
La poussée du Front National inquiète. Et si dans de nombreux cantons, l'UMP arrivait en troisième position devancée par le candidat FN ?
Un risque d'autant plus fort que la probable très faible participation pénalise les camps démobilisés et récompense les "camps actifs" dont les protestataires.
Jean François Copé pourrait se préparer à une double hémorragie :
- celle des candidats labélisés,
- celle des élus labelisés.
C'est une campagne new look qui s'annonce. Les emplois du temps des Ministres ne devraient pas être trop impactés par les demandes de visites ...