-Baltimore à Pittsburgh-
Nick T: Bon, sortons tous les clichés d’usage tout de suite: Grande rivalité, affrontement brutal, match pour puristes. Cela étant dit, c’est évidemment un match très prometteur entre deux équipes d’élite. Les Ravens ont fait du beau travail en éliminant facilement les Chiefs mais mettons que les Steelers ont plus l’étoffe d’une équipe de séries éliminatoires. Quand des équipes s’affrontent pour la troisième fois de la saison, les stats ne veulent plus rien dire et il faut y aller au feeling. Et mon feeling à moi tend fortement du côté du Pittsburgh. Les deux défensives se valent pas mal, les deux jeux de course sont bons sans être vraiment dominants mais les Steelers ont Ben Roethlisberger. Quoi qu’on pense de Big Ben, il demeure un winner et un joueur clutch qui domine en séries. En plus, il est maintenant équipé d’un solide groupe de receveurs de passes avec l’émergence de Mike Wallace (1257 v et 10 touchés!). Hines Ward a ralenti mais il donne toujours un solide coup de main et Heath Miller demeure un TE fiable. En plus, les Steelers seront reposés et joueront à domicile. J’ai bien l’impression que l’ami Graine Grise va dominer le Unibrow de Joe Flacco en voie vers une belle victoire pittsbourgeoise. Ravens 14. Steelers 23
Pick : Crisse que j’aime les Steelers en ce moment. Bien sûr, mon amour pour eux est directement proportionnel à la haine viscérale que j’ai pour les trois autres équipes encore en vie dans l’AFC. Par contre, je dois m’avouer un doux plaisir à voir aller Ben Rotunegrainegrise en playoffs. Il a évidemment l’air d’un gros tata mais il improvise des jeux loufoques de belle façon et tant qu’il a encore une chance de gagner, les matchs sont toujours divertissants avec lui. Il est le John Elway des temps moderne, sauf qu’au lieu d’être un héros, c’est un violeur. C’est presque pareil. Anyway, ç’a l’air de rien mais Routelissebugu a gagné les 6 derniers matchs qu’il a starté contre les Ravens. La rivalité a beau être serrée comme on l’aime, j’pense qu’on peut avancer que quand Ben joue, les Steelers gagnent. Avec une D en forme, un Plouplou avec le vent dans les cheveux et une semaine de plus pour se préparer, on aura sans doute un match encore serré mais Pittsburgh devrait passer. BAL 17 – PIT 21.
Kad: On pourra dire que j’en aurai parlé des Steelers, cette saison, autour de la Table Ronde. Tellement, que je me suis auto-lavé le cerveau et je me suis même mise à les apprécier. Faut le faire. Est-ce que cette semaine sera ma dernière occasion de mentionner ma vénération pour la suave chevelure de Troy Polamalu? Je ne crois pas. En fait, je suis d’accord sur toute la ligne avec Nick T., qui a d’ailleurs très bien fait état de tous les clichés d’usage que j’étais trop paresseuse pour nommer. Défensivement, Ravens et Steelers s’équivalent dans leur solidité, mais la présence de Ben et de son nom de famille me poussent à favoriser les Steelers. Ben-le- pervers sait définitivement jouer sous pression et il sait assurer en séries éliminatoires. Les Steelers vont être zen et reposés et en plus, il vont jouer à la maison, ce qui est un avantage psychologique qu’il ne faut pas négliger. Je pourrais balancer deux ou trois statistiques pour avoir l’air plus crédible, mais on est en séries et tout est possible... Les stats n’ont plus leur valeur d’antan. C’est ainsi que, fidèle à moi-même, je penche du côté de Pittsburgh, mais je souligne tout de même que je risque de faire une ou deux petites crises cardiaques de stress pendant le match. Ravens 21, Steelers 24
Wallette : Les deux matchs de la saison régulière me laissent indécis. À la semaine 4, les Ravens sont allés battre les Steelers (sans Rape-Lisberger) sur leur terrain, 17-14. Neuf semaines plus tard, les Steelers (avec Rape-Lisberger) sont aller battre les Ravens à Baltimore, 13-10. La présence de Roethlisberger semble avoir un impact dans le match mais pas tant que ça. Les deux équipes sont faites sur le même schéma et les différences sont plus rares que les ressemblances. Le duel devrait être bon jusqu’à la fin, un vrai match de puristes, qui aiment le jeu au sol, et les défensives qui ne laissent rien. Par contre, le meilleur joueur sur le terrain, est selon moi, Ray Lewis. Même s’il est rendu plus vieux, il élève son jeu d’un cran lors des séries, sa performance de la semaine passée était assez éloquente. Étant donné que les Steelers ont eu une semaine de congé, je crois qu’ils seront "raqués" au premier quart, ce qui permettra aux Ravens de marquer des points. Étant donné que le match sera serré, je vois mal les Steelers revenir dans le match. Victoire du Black & Purple face au Black & Yellow : 20-17
-Green Bay à Atlanta-
Nick T: le match de la semaine 12 entre ces deux équipes fut l’un de mes préférés de la saison, un duel serré où la moindre erreur était quasi-fatale. Les Falcons ont gagné 20-17 et je m’attends à un match tout aussi intéressant. Les Falcons ne sont pas flamboyants au niveau statistique mais ils savent gagner des matches. Ils seront nettement mieux reposés que les Packers qui n’auront bénéficiée que de six jours de repos contre les 13 des Faucons. En plus, le match est au Georgia Dome, là où la troupe de Mike Smth est pratiquement invincible. Il y a donc plusieurs facteurs qui militent en faveur de l’Atlanta mais il y a deux choses qui me chicotent: leur attaque prévisible et relativement peu explosive et leur faiblesse contre la passe. Les Falcons ont terminé au 22e rang au niveau des verges allouées par la voie des airs et j’ai l’impression que les Packers sauront en profiter. Une couple de passes de touché d’Aaron Rodgers en première demie pourraient empêcher Michael Turner d’avoir ses 25 courses habituelles, limitant ainsi l’offensive des Falcons. J’ai pas l’impression que ce petit edge va donner une victoire flamboyante au Pack mais ça fera la différence dans cette guerre de tranchée. GB 27, ATL 23
Pick : Les Falcons de 2010 me rappellent un peu les Bears de 2006 : des overachievers qui vont inévitablement se faire battre par une équipe plus talentueuse en séries. Les Bears d’alors s’étaient quand même rendus au Super Bowl avant de perdre contre les Colts mais on aurait dit que cette défaite n’était qu’une question de temps. C’est exactement comme ça que je me sens avec Atlanta. C’est une équipe équilibrée qui fait tout bien mais rien de façon extraordinaire ou imposante. Voyez-vous, j’ai Michael Turner dans mon pool depuis plusieurs années déjà et, bien qu’il chie parfois des matchs très payants, je suis bien placé pour constater que, contre une bonne défensive, il peut se faire COMPLÈTEMENT maîtriser. Les Packers sont pas mal bons contre la course, surtout depuis début décembre, et s’ils réussissent à stopper Turner, celui-ci pourrait finir le match avec, genre 43 verges. En plus, il ne reçoit aucune passe, donc quand il est sur le jeu, c’est ASSURÉ qu’il va courir avec ou ne servir à rien. Ceci dit, la tertiaire du Granby pourra s’ajuster et limiter le très dangereux Roddy White. Plus j’y pense, plus je me demande comment les Falcons réussissent à gagner avec un playbook aussi basic. Les Packers, de leur côté, auront un RB un peu moins cimenté que lors de leur affrontement de novembre. James Starks semble avoir trouvé sa vitesse de croisière et a eu un excellent match contre les Eagles. Il est pas trop usé puisque peu utilisé durant la saison. Je vois donc pas comment les Falcons pourront scorer plus que Rodgers et compagnie. GB 24 – ATL 20.
Kad: Il y a 1 heure, j’avais en tête de donner les Packers gagnants; mais là, j’ai comme un doute. En fait, au moment d’écrire ces lignes, je ne suis même pas encore certaine de pour qui je vais pencher au final. Comme l’a mentionné Nick T., les Falcons ont des lacunes défensives en jeu aérien, tandis que Green Bay a terminé la saison au 5e rang pour les verges acquises par la passe. Ça pourrait faire mal à Atlanta, d’autant plus que le jeu au sol des Packers a été efficace contre les Eagles; s’ils décident de privilégier la course, ils pourraient contrôler l’horloge et par le fait-même, les Falcons. D’un autre côté, les Falcons sont à domicile et sont pratiquement invincibles sur leur terrain, et Michael Turner est une machine que peu réussissent à mettre à off. Les Falcons seront davantage reposés que les Packers, mais j’ai tendance à penser que c’est pas trop grave parce que les Packers semblent être sur une petite lancée. Ça paraît-tu que je sais pas encore qui mettre gagnant? Ma tête me dit les Packers et mon coeur me dit les Falcons... Ah, pis whatever. Pourquoi lutter? Je suis une fille. Je vais en profiter et assumer pleinement mon rôle en y allant d’un choix émotif, irrationnel et impulsif. Packers 24, Falcons 28.
Wallette : Personnellement, je crois que le championnat de la NFC se jout¸e dans ce match. Le conte de fée des Seahawks (s’il en a vraiment été un) se terminera dimanche et je vois mal les Bears et Jay Cutler aller battre les Falcons ou battre les Packers gonflés à bloc. Aaron Rodgers et sa troupe se présentent dans le dôme de la Géorgie avec une grosse victoire sur la route face aux redoutables Eagles et Mick Vick. Par contre, leur parcours ne dura pas plus longtemps, ils seront les victimes de Matt Ryan. Le jeune homme de troisième année a une fiche de 20-2 au Georgia Dome en carrière, ce qui donne un clair avantage aux Falcons. Je crois par contre que l’on aura un classique, le duel devrait être phénoménal et se jouera dans les derniers instants du match. Je vois dans ma boule de crystal une drive de 88 verges orchestrée par Ryan, qui se termine avec une course de 5 verges de Michael Turner. Victoire des locaux : 27-26