Nous avons déjà évoqué, sur un angle diffèrent, la crise ivoirienne.(1) Les médias nous
dépeignent actuellement un drame, opposant le bon et le méchant. Pourtant, Ouattara n’est pas un « perdreaux de l’année » : ancien du FMI, il a fait passer toutes les mesures néolibérales,
lorsqu’il a exercé des responsabilités en Afrique.
La presse française se garde bien de donner un certain nombre d’informations qui pourraient nuire à l’image de ce grand démocrate. Il nous faut donc nous
rendre sur les sites francophones belges, suisses et canadiens pour piocher les « news » les plus intéressantes.
La journaliste, COLETTE BRAECKMAN s’est intéressée à la femme du candidat Ouattara (2) ; il en résulte que
l’affairisme est indélébile dans son parcours professionnel. Voir les affaires douteuses, pour avoir géré le patrimoine de Bongo et de Félix Houphouët-Boigny.
« Dominique Ouattara, née Novion voici 56 ans, soutient son mari avec la même fermeté que sa rivale Simone et presque depuis aussi longtemps. Alors
qu’elle était encore Dominique Folloroux, épouse d’un Français, l’ambitieuse et ravissante jeune femme prit, en 1979, les rênes de la société immobilière Aici, gérant les propriétés immobilières
du vieux président Houphouët-Boigny et de son collègue Omar Bongo du Gabon. Comment la présidente d’honneur de la Chambre syndicale des syndicats immobiliers de Côte d’Ivoire n’aurait-elle pas
rencontré le jeune et brillant Premier ministre du « Vieux », Alassane Ouattara, chargé de remettre le pays sur la voie de la rigueur et de « faire atterrir » la dévaluation du CFA
?
C’est à Neuilly, en 1990, que le maire de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, célèbre leur mariage et le couple aura deux enfants. Par la suite, Dominique
Ouattara, qui est aussi très proche des milieux israéliens, progresse dans le monde des affaires : en 1996, la PDG du groupe Aici devient présidente de la société qui gère l’Institut Jacques
Dessange, basé à Washington ; et deux ans plus tard, elle acquiert les franchises de « Jacques Dessange » aux Etats-Unis. Salons de coiffure, instituts de beauté, le groupe acquiert une envergure
internationale.
Villa à Neuilly et dans le Midi, relations dans la jet-set internationale, le couple Ouattara est riche, très riche (…) »
Tout cela personne n’en parle en France, tout le monde cache la vérité.
Finalement les 2 candidats ont des casseroles et en parcourant la carte de visite de Ouattara, il ne faut pas être stupide, pour comprendre qu'il n'est qu' un
agent du néolibéralisme !
Le renouveau ivoirien orchestré par les médias est un leurre ! Une escroquerie intellectuelle !
(1) voir sur notre site ; La Côte d’Ivoire et ce qui n’est pas dit, Samedi 1 janvier 2011
(2) article du mardi 21 décembre 2010 http://www.lesoir.be/