Pilotes : Shameless / Episodes / The Cape

Publié le 14 janvier 2011 par Mg

SHAMELESS (Showtime)

Nouvelle production de la chaîne responsable de Dexter et autres Californication, Shameless est le remake d’une série anglaise à succès, avec déjà 4 saisons à domicile. On y retrouve William H. Macy, qui cède (avec grand bonheur pour nous!) à la mode de l’acteur de cinéma se retrouvant sur le petit écran. Père d’une famille nombreuse, unique figure parentale, dans la banlieue pauvre de Chicago, il s’isole dans l’alcool et les nuits sans fin (on le verra peu pour ce début). Obligés de se débrouiller par eux-même, la fratrie (6 enfants) est donc responsable de tout, et se débrouille comme elle peut, entre vie quotidienne, petits boulots et menus larcins. Premier épisode de près d’une heure, ce pilote tisse rapidement les liens unissant frères et soeurs, et les quelques figures gravitant autour d’eux. Au final, un noyau de personnages assez dense, permettant de fournir le matériel pour une heure en famille, et qui raconte déjà beaucoup de choses! Un vrai bon premier épisode donc, bien dans la veine des séries Showtime, avec en plus la charmante Emmy (Emily?) Rossum et le brun Justin Chatwin, qui contrairement à Dragon Ball sont plutôt efficaces ici.

EPISODES (Showtime)

Another remake. Ou presque pas, puisque l’histoire suit en réalité deux scénaristes britanniques, figures de l’audiovisuel dans leur pays, qui succombent au charme d’Hollywood. Arrivés à L.A. ils vont rapidement déchanter face aux promesses faites, aux concessions à accepter pour voir leur show remixé à la sauce américaine. Sur une demi heure, difficile d’être totalement convaincu. Là aussi, la figure emblématique du show (Matt LeBlanc, qui revient après Friends, et avec un certain humour) n’apparait que peu. Mais peu importe, les déambulations des deux britanniques dans les grands studios hollywoodiens peuvent suffire. Si la peinture des exécutifs est à peu près vraisemblable et drôle, la magie n’opère pas totalement et on demande à voir.

THE CAPE (NBC)

Pas vraiment une attente, et plus qu’une déception : un ratage complet! The Cape pourrait faire penser à un pilote de série des années 90′, en moins bon. Raccourcis scénaristiques et ellipses en tous genres, deus ex machina invraisemblables, combats passifs, mythologie à la noix, costumes ridicules… On continue? Tentant d’instaurer une mythologie dès la première seconde, le pilote pourtant réalisé par Simon West ne parvient pas à décoller, forçant les choses et ne laissant pas une seconde de répit au spectateur. L’ensemble du casting, pas vraiment bon, tente de flotter à la surface de ce naufrage en devenir (le 2e épisode, survolé, semble pire). On serait étonné qu’elle dépasse les quelques épisodes, voir la saison. Même Smallville fait figure d’oeuvre d’art face à ce … truc.