Ma photographie est vraiment un journal intime visuel [...] C’est un outil pour donner une expression à ma vie, pour décrire ma vie, tout comme des poètes ou des écrivains décrivent les expériences qu’ils ont menées. C’était une façon de projeter les choses que j’avais trouvées.
L’exposition qui rend hommage au photographe André Kertesz (1894 – 1985) à la galerie du jeu de paume nous montre un artiste qui a toujours su le renouveler jusqu’au bout de sa vie. Il a photographié la Hongrie, Paris et enfin New York. Mais aussi sa femme, même au delà de la mort avec se série des polaroids où un buste en verre représente sa femme.
Certaines photos sont empreintes d’une réelle poésie et d’une certaine mélancolie mais ce qui ressort surtout c’est le travail sur la structuration et l’image. Ses séries sur les distorsions ou les ombres par exemple.
Photographe avant gardiste et mal compris de son temps, en voyant son œuvre aujourd’hui, on ne peut qu’être subjugué par la modernité de son regard visionnaire.
Des photos qui n’étaient pas exposées ici ont pour thème « On reading »
(Il en a même fait un livre)
Allez-y, c’est jusqu’au 6 février !
A la galerie du jeu de paume
- Ici avec Doisneau