Largo WINCH 2

Publié le 14 janvier 2011 par Sébastien Michel

LARGO WINCH II

Synopsis.

Propulsé à la tête du groupe W après le décès de son père adoptif, Largo décide à la surprise générale de le mettre en vente afin de créer une ambitieuse fondation humanitaire ébranlant ainsi le monde des affaires.

Mais le jour de la signature, il se retrouve accusé de crime contre l’humanité par un mystérieux témoin. Pour prouver son innocence, Largo devra retourner sur les traces de sa vie passée, au cœur de la jungle Birmane.

Le 17 décembre 2008 sortait sur nos écrans l’adaptation cinématographique faite par Jérôme SALLE du héros de la bande dessinée Largo WINCH de Jean VAN HAMME et Philippe FRANQ qui compte aujourd’hui 17 tomes aux éditions Dupuis.

Rassurez vous, si vous n’avez pas vu le premier opus, vous n’aurez aucun soucis pour comprendre et suivre l’intrigue rondement orchestrée de celui ci.

Ce second volet qui se veut plus rythmé, plus riche en émotions, plus comique et basé sur un complot complexe laisse au premier les explications nécessaires à la genèse du personnage de Largo WINCH.

Le spectateur se retrouve donc assez vite plongé dans un scénario original écrit par Jérôme SALLE et Julien RAPPENEAU, qui ont décidé de s’appuyer sur deux albums de la saga Largo WINCH : La Forteresse de Makiling et L’heure du Tigre, tous deux se déroulant en Birmanie.

Nous retrouvons Tomer SYSLEY dans le rôle du charismatique Largo qui va nous faire partager des sensations fortes : chute libre, courses poursuites, bagarres et se retrouver confronter à Diane FRANCKEN, procureure à la cour pénale internationale, incarnée par Sharon STONE. Les acteurs incarnent parfaitement leur personnage et nous nous retrouvons assez vite pris dans les scènes d’actions, tournées en conditions réelles, comme celle de la bagarre en chute libre effectuée par Tomer SYSLEY sans doublure et en live. Plus que réaliste !

D’un point de vue technique, vous apprécierez donc les scènes d’action tournées en live et celles de combats filmées avec très peu de plans pour plus de réalisme, faisant ainsi un contre-pied au surdécoupage. Vous rajoutez à tout cela des couleurs chaudes proches de celles de l’univers des westerns pour les scènes dans la jungle, une musique composée comme dans le premier volet par Alexandre DESPLAT, Mozart ou House of Pain et le groupe belge PUGGY pour le générique de fin et vous obtenez un très bon divertissement de 1h59.

A voir le 16 février 2011!

Alban ROGER