Mais on s'aperçoit que ce pays ne ressemble plus vraiment à une démocratie, et que la liberté d'expression y est bafouée.
En effet, le seul moyen de faire connaître la situation intérieure est de communiquer via Internet, les journalistes locaux et internationaux étant bâillonnés et surveillés.
C'est donc par Twitter et FaceBook que les informations filtrent, et ce n'est pas sans conséquence !
Depuis quelques jours, le gouvernement tente de bloquer l'accès à internet de la population, mais force aussi l'accès aux boîtes mails et aux comptes Facebook de centaines d'activistes et d'opposants au régime.
Le groupe de hackers Anonymous a conduit, sous le nom "Operation : Tunisia", une série de cyberattaques contre des sites gouvernementaux, notamment ceux du Président et du Premier Ministre, afin de dénoncer la censure du Net en Tunisie.
Ceci n'a eu que pour effet d'intensifier la répression et la censure sur Internet. C'est ainsi que des membres du Parti Pirate tunisien ont été arrêtés et soumis à un interrogatoire, sans qu'ils en connaissent les raisons.
Quand on sait que ses membres militent, entre autres, contre la censure sur Internet, pour une plus grande liberté d'expression et qu'ils sont très actifs et représentés au sein de la population étudiante, on comprend les craintes du gouvernement et leur volonté de faire taire les appels à manifester. Par tous les moyens...
La direction du PP tunisien rappelle que l'utilisation de la torture en détention, et même en prison, est courante dans leur pays, et craint pour la vie de ses membres.
L'appel à leur libération a été relayé par le PP International qui s'inquiète aussi de leurs conditions de détention.
" Les Partis Pirates condamnent ces atteintes à la liberté d'expression, aux droits de l'homme et à la démocratie. Nous demandons avec force que les gouvernements européens agissent fermement vis-à-vis de la Tunisie et de ces récents évènements [...]. "
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