Le drame Tunisien

Publié le 13 janvier 2011 par Gemel

Qui se ressemble s'assemble !

Ca fait maintenant 23 ans que Ben Ali, le président tunisien, s'accroche à son poste. Rappelons au passage que dés son arrivé au pouvoir, il a fait voter une lois limitant le nombre de mandats présidentiels à trois maximum, il en est à son cinquième mandat depuis sa première élection sans que cela ait l'air de le déranger outre mesure. La Tunisie botte en touche sur tout ce qui concerne les droits de l'homme. La presse est cadenassée, internet censuré, la liberté d'expression est réduite à son stricte minimum et le simple fait d'être homosexuel dans ce pays peut vous mener au cimetière.
L'ambassadeur Tunisien auprès de l'Unesco Mezri Haddad porte parole de la Tunisie en Europe, parle comme un dictateur et adopte un ton d'une arrogance rarement égalée, clame au complot contre le pouvoir en place et défend aveuglement son président.
Mais l'attitude la plus honteuse est celle adoptée par la France qui se cache derrière un pseudo droit de non ingérence pour ne pas à avoir à prendre partie contre le pouvoir en place. Frédéric Mittérand déclare sur Canal +, interviewé par Anne-Sophie Lapix  "je me garderai bien de donner des leçons de manière trop univoque. (...) En Tunisie, la condition des femmes est tout à fait remarquable."
"Il y a une opposition politique mais qui ne s'exprime pas comme elle pourrait le faire en Europe. Mais dire que le Tunisie est une dictature univoque, comme on le fait si souvent, me semble tout à fait exagéré
."  Comment appelez vous donc alors un pouvoir qui tire à balles réelles sur des manifestants ?



Je place Ben Ali dans le même tiroir que Gbakgbo et de beaucoup d'autre qui s'accrochent comme des sangsues à leur poste en ne privilégiant que leurs seuls intérêts au détriment de tout un peuple qui souffre. Ce personnage nuisible contribue à rendre ce monde bien laid. Monsieur Ben Ali, le peuple ne veut plus de vous et en à soupé de votre politique destructive,  il vous prie de bien vouloir faire place nette pour laisser le champs à des perspectives beaucoup plus  porteuses d'espoir.Merci de l’intérêt que vous portez aux Nouvelles du Rayon Bleu. Bonnes lectures ! et n’hésitez pas à commenter.