CercleFinance.com) - Une ouverture hésitante outre-Atlantique n'entame guère le moral des investisseurs parisiens,
rassurés par les émissions obligataires réussies des 'PIGS' qui éloignent l'hypothèse d'une extension de la crise d'endettement.
Vers 16h00, l'indice CAC 40 progresse ainsi de 0,4% à 3.961 points, devançant les places de Londres (-0,4%), Francfort (-0,1%) et New York (-0,1% sur le Dow Jones).
Selon les informations circulant dans la presse, les émissions souveraines du jour se sont globalement bien passées. Après le Portugal hier, c'est ainsi au tour de l'Espagne et de l'Italie de
rassurer concernant leur capacité à se financer sur les marchés obligataires.
Pourtant, sur le fonds, les problèmes des pays périphériques de la zone euro sont loin d'être résolus. Des compromis seront probablement nécessaires concernant la restructuration des dettes, les
euro-obligations et la coordination des politiques budgétaires en zone euro.
Aussi, les responsables européens envisageraient de doubler le montant du Fonds Européen de Stabilité Financière (EFSF), qui atteindrait alors 1500 milliards d'euros, rapporte le journal espagnol
Expansion.
Dans ce contexte, les statu quo de la Banque d'Angleterre et de la Banque Centrale Européenne, largement anticipés par les marchés sont restés inaperçus.
Les diverses données économiques parues aux États-Unis n'ont eu qu'un faible impact sur les marchés actions. Pourtant, les inscriptions au chômage ont augmenté de 35.000 la semaine dernière à
445.000, soit largement plus que les 410.000 prévues par Raymond James.
Le déficit commercial américain s'est légèrement contracté à 38,3 milliards de dollars en novembre, tandis que les économistes anticipaient au contraire un creusement à 40,5 milliards.
Les prix producteurs ont certes accéléré leur hausse à 1,1% le mois dernier, mais hors alimentation et énergie, cette inflation a ralenti à 0,2% contre 0,3% en novembre.
Une nouvelle fois, les financières tiennent le haut du pavé, Société Générale grimpe de 4,3% à 45,1 euros, AXA de 3,8% à 14,2 euros et BNP Paribas de 3,4% à 52 euros.
Parmi les autres valeurs se distinguant à Paris, Sanofi-Aventis gagne 0,5% à 51,5 euros, alors que la commission européenne a autorisé son projet d'acquisition de la biotech américaine
Genzyme.
À l'inverse, Accor abandonne 1,2% à 35,4 euros. Lucien Barrière a annoncé la signature d'un accord entre lui, Fimalac (stable à 31,7 euros), et Accor en vue de la cession par ce dernier de sa
participation de 49% dans le groupe de casinos.
En repli de 1,1% à 45,5 euros, Danone ne profite guère de la note de Nomura qui est passé à 'neutre', après être resté plus de deux ans à 'réduire' sur le titre du groupe agroalimentaire.
Parallèlement, il a rehaussé son objectif de cours de 44,5 à 46,5 euros.
Hors CAC, Gemalto s'adjuge 0,9% à 34 euros, après avoir annoncé qu'il allait devenir le fournisseur privilégié de MasterCard pour un service de remplacement de cartes en urgence à l'échelle
mondiale.
Entrepose Contracting abandonne 3% à 107,7 euros, miné par une dégradation de la part d'Aurel BGC qui est passé de 'acheter' à 'conserver' avec un objectif de cours maintenu à 105 euros, après la
flambée du titre au mois de décembre.
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