Plat du jour : Hollandaise cuit à point !

Pour ceux qui me suivent depuis maintenant un certain temps, vous remarquerez assez vite que je viens de faire du recyclage. En effet, cette chronique est tirée de mon ancien blog... Mais bon, un peu de recyclage ne fait pas de mal ! Nous somme en pleine ère du recyclage d'ailleurs ;)

Il était bien bon ce Japonais !!!

Qui n'a jamais prononcé ces mots en sortant d'un restaurant japonais? (ne dites pas : pas moi j'aime pas le poisson sinon je vous étrangle pour avoir fait foirer mon intro !!!)
L'homme sur la photo a sûrement dit la même chose avec le Hollandais en Juin 1981. Quoi? Vous ne le connaissez pas? Pourtant c'est devenu une célébrité au Japon, il a même écrit plusieurs romans sur le même sujet, participé à un nombre incroyable d'émissions...
Pourquoi cet engouement pour cet homme? Qu'a t il fait? Certains de vous le connaissent, les autres auront sûrement entendu parler de l'affaire parisienne du " Japonais Cannibale".
Cet Homme, Issei Sagawa, a tué une jeune hollandaise durant le début de l'été 81 à coup de 22 long rifle. Mais ce n'est pas tout, pour assouvir un fantasme vieux de son enfance (qu'il avouera plus tard) prélève de son corps plus de sept kilogrammes de chair, puis commet un acte de cannibalisme. Il consomme sa chair trois jours, en la conservant dans un réfrigérateur avant de se débarrasser de sa dépouille, cachée dans deux valises, dans le bois de Boulogne, où il sera découvert par un couple devant lequel une des valises se renverse car Issei Sagawa avait perdu le contrôle du chariot avec lequel il transportait son chargement dans une descente. Il prit 39 photographies au fur et à mesure qu'il prélevait les chairs de sa victime et les consommait, ainsi qu'un enregistrement audio sur lequel on peut entendre la jeune fille réciter des vers en allemand sur la mort, puis le coup de feu étouffé par le silencieux de la carabine suivi par le son de la chute de son corps sur le sol.
Il fût alors arrêté, avoua ses crimes, et fût juger irresponsable de ses actes par un tribunal français. Il fût alors interner en hôpital psy où l'on aurait pensé le voir finir la fin de ses jours. Sauf qu'il fût extradé au Japon où l'on le jugea conscient et responsable de ses actes... Mais le droit international ne permettant pas de le rejuger une autre fois, il fût libre de vivre comme tout le monde.
Issei Sagawa est toujours vivant et vît une retraite paisible au Japon sous un faux nom et n'a jamais cessé d'avouer que ses impulsions cannibales étaient encore là. Il est heureusement surveillé de près par la police locale.
Bon ap'