Le T.E.P. scan (Tomographie à Emission de Positons)
- Il évalue le métabolisme du glucose. ARNOLD et coll. (1996); OESTREICHER et coll. (1999) ont étudié des patients atteints d’acouphènes permanents. Ils ont ainsi pu observer un hypométabolisme du glucose au niveau :
-
- Du cortex pariétal postérieur droit et gauche
- De la partie antérieure de l’insula
- De la partie antérieure de l’opercumum frontal (surtout droit)
- De la partie postérieure du gyrus cingulaire antérieur
Ainsi, ils ont mis en évidence un hypométabolisme des structures cortico-limbiques du S.N.C.
- LOCKWOOD et coll. (1998) ont étudié quant à eux des patients capables de modifier leur acouphène en intensité en serrant les mâchoires. Ces modifications en intensité ont été associées à des altérations de l’activité dans le lobe temporal controlatéral à la perception de l’acouphène, dans le thalamus droit ainsi que dans diverses structures extra-auditives. Ils ont ainsi mis en évidence une hyperactivité du cortex auditif au son résultant certainement d’une réorganisation des structures auditives centrales.
- MIRZ et al. (1999) ont quant à eux associé la perception de l’acouphène :
-
- Au cortex pré-frontal médian et supérieur droit
- Aux gyrus postérieurs droits
- Au cortex secondaire
- A des structures corticales associées à la mémoire et à l’attention
Conclusion : beaucoup de progrès ont été réalisés dans la compréhension du phénomène grâce aux investigations électrophysiologiques ainsi qu’aux dernières techniques d’imagerie médicale. Cependant, il n’existe toujours pas de test permettant d’objectiver la présence d’un acouphène.