Poésie du samedi, 16 (spéciale nouvel an)
Habituellement, je prise peu les vers de circonstance. Mais j’ai reçu un poème de vœux si bien troussé que je vous le donne en partage, assorti de mes sincères mais tout prosaïques vœux de bonheur, santé et prospérité pour 2011.
En cette année de bronze
Qu’est l’année deux mille onze
Je vous annonce tel quel
Une année sans pareil.
La lumière va descendre
Il ne faut que l’attendre.
Ouvrir son cœur bien grand
Au-dehors en dedans
Pour remplir votre coupe
Il vous faut la vider
Que vos attaches se coupent
Vous devez pardonner.
Alors s’accomplira
Le miracle d’une seule chose
L’équilibre régnera
Et paraîtra la rose.
Ce qui est rassurant pour ce millésime juste entamé, c’est que la lumière va descendre, dit le poète, comme pour être à portée de main. En plus, il suffit de l’attendre… trop cool ! Je sens que ma paresse naturelle s’accommodera fort bien de la préconisation de ce non agir…
Sinon, je ne sais pas grand-chose sur ce poète surgi du néant en forgeron d’un an neufqui rime cette fois avec bronze. Juste qu’il s’occupe d’alchimie, y compris donc d’alchimie du verbe. A découvrir sur son site Orifaber…
PS : Reprise ce samedi sans faute de la chronique poétique qui évoquera certains mots…