Couture pour combattre le mauvais temps...

Enfin, je crois que j'ai absorbé mon décalage horaire ! A mon âge, on dit qu'il faut bien une journée par heure pour se recaler, et c'est exactement ce qu'il m'a fallu. Hier soir, j'ai tenu...avec bien du mal, je l'avoue, jusqu'à la fin des Experts Miami, ma série préférée et un premier épisode déjà vu, et le retour de réunion de Claude. Et j'ai passé une première nuit normale.
Mais ce qui me déprime, c'est ce ciel bâché, cette pluie triste, ce manque de lumière. Pour pouvoir photographier mon travail d'hier, j'ai dû déposer mon ouvrage dehors, sur les grilles qui protègent le toit de verre de mes voisins du dessous. Il faut dire qu'avec le déluge de ces derniers jours, ces grilles sont vraiment propres.
Et c'est vrai que la couture procure ce vide d'autre préoccupations, cette attention soutenue sur un sujet hyper-matériel, qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Pour moi qui suis une impatiente incorrigible, c'est un exercice bien venu : pour ce modèle doublé, il faut bien bâtir sur tout le pourtour et ne tolérer aucun faux-pli !
Voilà donc pour Camille un tablier croisé dans le dos, pour aider sa maman en cuisine, ou tout simplement pour être à l'aise cet été. En achetant le tissu à Singapour, j'ai tout de suite pensé à ce modèle d'Astrid Le Provost...et je ne sais même pas si je ne vais pas me faire le même en taille 40. Camille l'a sélectionné pour elle dès qu'elle l'a vu.
Là, pour Camille qui va sur ses dix ans, j'ai dû extrapoler le patron que j'avais dans le livre des Intemporels, dont la taille maximale était 8 ans. J'espère ne m'être pas trompée. Je vérifierai dimanche. On va fêter les anniversaires de Jean-Baptiste (13 ans le 16 janvier) et de Benjamin (2 ans le 20 janvier).
Je tiens à ce que leur soeur ait aussi un cadeau !

P.S. A la réflexion, et après avoir vu les commentaires des couturières à propos de ce modèle, je vais peut-être tout de même lui faire une petite surpiqure tout autour......