Regards sur le monde
des yeux que l'on inonde
d'images de plaisir et quelque fois si tristes
regard tantot gais,tantot bizarres
au gré du vent,au nom de Balthazar
un soir planté sur le quai d'une gare
l'inconnu figé,fume son cigare
regards perdus,et bien souvent déçus
ai-je encore le choix?
regards vitreux et quelque peu hagards
un accordéon qui joue un air mélancolique
où es-tu donc passé?
comme un oiseau perché
sur la cime des arbres,tes lourds sanglots
comme un sombre manteau
coulent et envahissent les cases indigènes
la diligence est passée,y a pas de passagers
là,la tumulte et la poussière
pas un seul sentiment posé sur leur crinières
chevaux de l'apocalypse,et du grand désespoir
vous ne sortez jamais avant le soir
pour emprunter sous vos fougueux sabots
les derniers sentiments qui ne sont pas des mots!
le 11/12/2005
par Jean-Michel Pelaud